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Great expectations

Publié le 11 novembre 2010 par Pralinerie @Pralinerie
Je peux le dire, j'ai enfin lu De grandes espérances ! Vous connaissez mon goût mitigé pour Dickens. Eh bien l'un des "défis" de l'année consistait à en lire un. Bien épais de préférence. Comme le chant de Noël et L'abime dataient un peu et manquaient de volume, j'ai jeté mon dévolu sur ce titre. Qu'en dire désormais ? Sachez tout d'abord que cette lecture n'a pas transformé mon manque d'intérêt pour les autres romans de l'auteur. Si ce roman ne m'a pas été désagréable, j'ai eu l'impression de me trainer un peu. Bon, passons à la contextualisation avant de se lancer dans les critiques. Great expectationsPip est un jeune orphelin, élevé par sa soeur. Il vit chez Joe, le mari de cette dernière. Joe est forgeron et notre histoire commence dans un petit village britannique. Pip est sur la tombe de ses parents quand un prisonnier en cavale lui demande de l'aide (en le menaçant, quand même...). Le petit Pip, effrayé, lui apporte la nourriture réclamée, se sentant honteusement coupable. Episode presque mineur, ce dernier va se révéler un leitmotiv : peur des 'convicts', impression de mériter la prison etc. Bref, notre Pip est impressionnable. Deuxième traumatisme : la rencontre d'Estella, jolie jeune fille du voisinage, élevée par Miss Hamilton, mariée abandonnée au pied de l'autel (qui en a gardé des séquelles). Une fois le décor posé, on laisse Pip mariner un peu. Il devient apprenti, sa soeur devient gateuse, il a quelques lettres... Et surtout, il a le sentiment d'être appelé à un avenir radieux. Pip veut devenir un gentleman. Et comme il n'y a pas pire qu'une prière qui se réalise, le voilà brusquement élevé à ce mode de vie par un donateur anonyme... La suite est à découvrir par vous même, je ne veux pas spoiler.Alors, ce que je trouve un peu pénible : le temps de la mise en place. Franchement, la partie sur l'enfance de Pip m'a vraiment cassé les pieds par moment. Le fait d'avoir plus ou moins deviné la suite et fin. J'aime garder une part de surprise et là, c'était plutôt raté. Les anglais qui parlent comme des gens de la campagne. Franchement, ils pourraient faire un effort ;) ! En gros, je me suis un peu galérée au début pour saisir ce que racontaient le 'convict' et Joe. Mais, ça c'est juste de ma faute et celle de mon anglais rouillé.Sinon... Je préfère les romans français. C'est bizzare mais je n'accroche pas trop aux classiques anglais.Bon et ça avance deux challenges, tout ça !Great expectations
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