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Call of Duty : une polémique qui rapporte gros

Publié le 15 novembre 2010 par Edelit @TransacEDHEC

Le jeu Call of Duty : Black Ops est sorti le 9 novembre et il fait déjà couler beaucoup d’encre. La violence spectaculaire affichée à l’écran – démembrement, carbonisation de soldats, découpage du tronc en deux et autres gerbes de sang – est légion courante dans ce type de jeux mais c’est surtout le scénario du jeu qui fait polémique. Sans trop spoiler, le joueur se retrouve à la place d’un soldat des forces spéciales américaines qui revit sous forme de flash-backs des missions effectuées au cours de la guerre froide. Au banc des accusés se retrouve la toute première mission. Dans celle-ci il ne nous est ni plus ni moins proposé que d’assassiner Fidel Castro dans une mission au cours du débarquement de la baie des Cochons. L’existence de cette mission a provoqué l’ire du régime castriste. On peut notamment lire dans un journal cubain en ligne que « ce que les Etats-Unis n’ont jamais réussi à faire en pratique depuis 50 ans, ils essaient désormais de le faire virtuellement ».

Malgré cette (petite) polémique. Le jeu est actuellement en train de battre tous les recors de vente. Le jour de sa commercialisation, le jeu a généré un chiffre d’affaires de 360 millions de $ battant ainsi le record de 310 millions de $ précédemment établi par Call of Duty : Modern Warfare 2 (la mouture précédente du célèbre FPS). Ces chiffres astronomiques montrent bien la nouvelle dimension qu’a pris le jeu vidéo depuis l’avènement des consoles nouvelle génération. En effet, ce record de ventes pour un premier jour de commercialisation ne concerne pas seulement les jeux vidéo mais bien tout le domaine de l’entertainment (ces chiffres dépassent les recettes générées par la sortie du film Harry Potter).

A.B.


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