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"Harry Potter et les reliques de la mort" (1ère partie) : HP pour les nuls

Par Vierasouto

Pitch. Le pouvoir de Voldemort s'étend à présent au contrôle du Ministère de la magie et de Poudlard. Harry, Ron et Hermione ont pour mission de terminer le travail commencé par le professeur Dumbledore : retrouver et détruire les derniers Horcruxes, éléments dont la somme donnerait le pouvoir absolu au seigneur des ténèbres. 

Pour la première fois de ma vie que je vais voir un "Harry Potter", c'est le commencement de la fin, la moitié du dernier épisode de la saga car la seconde partie du volet 7 ne sortira qu'en juillet. Malgré mon ignorance sur le jeune magicien, j'avais bien remarqué tout de même que ces 2h25 ressemblaient à une gigantesque mise en place de la suite, d'ailleurs ce sont le dernières images qui m'ont le plus intéressé! car, soudain dans l'action et l'énergie d'un affrontement tant attendu, donnant envie de voir la suite... Parce que bien évidemment, j'ai entendu et lu sur Twitter les réactions de mes confrères ciné-blogueurs à la sortie de la projection, enthousiastes que ce le septième volet soit nettement meilleur que les précédents, un avantage qui m'avantagerait un peu à l'envers... en négatif, si je puis dire, étant arrivée vierge devant l'écran, donc inapte à faire des comparaisons. 
Que voit-on et ressent-on quand on ne sait rien d'Harry Potter? Une atmosphère crépusculaire, des images sombres et plutôt belles, une mise en scène élégante, je ne m'attendais pas à tant de qualités s'agissant de la forme... En revanche, à propos du fil narratif, j'ai eu l'impression d'une lente succession de scènes avec des personnages sortis de nulle part et qui y retournent, des rêves permettant quelques flash-backs, un passage d'animation (bien inséré), des échanges pour se remémorer les précédents opus, le tout réveillé en sursaut toutes les 20 minutes par quelques minutes d'action.
  
  photos Warner

Ce qui m'a également frappée, c'est la gravité des trois ados héros : sans doute joyeux du temps de Poudlard, Harry, à la veille de ses 17 ans, et ses complices, Hermione et Ron, semblent soucieux au delà du possible, surtout Hermione, le regard froncé tout le long du film à réfléchir. C'est parce qu'ils sont livrés à eux-mêmes, seuls dans la nature et la ville de Londres, hors de l'école de magie de Poudlard, avec des consignes testamentaires de leur professeur de retrouver et détruire le chaînon manquant de la clé de l'immortalité avant que Voldemort, l'ennemi, le Seigneur des ténèbres, l'homme à la tête de serpent qui n'aime que son serpent, ne s'en empare. Car Harry Potter sait désormais que le pouvoir de Voldemort est lié aux Horcruxes, objets dans lequel le seigneur des ténèbres a caché une partie de son âme. Dans sa quête des Horcruxes, Harry Potter découvre un vieux livre : la légende des reliques de la mort, un conte ancien prophétique qui fait craindre que Voldemort n'obtienne le pouvoir absolu qu'il recherche. Mais, chemin faisant, Harry Potter trouve aussi des indices sur Dumbledore, son mentor, professeur de magie qu'il adorait (mort dans "Harry Potter et le prince de sang mêlé"), qui le plongent dans le doute, lui donnant l'impression qu'il ne le connaissait pas vraiment, d'autant que ce dernier n'a donné aucun plan précis ni directive pour cette recherche qui met en danger son entourage. Tout ceci expliquerait cette ambiance dépressive, désenchantée à laquelle on ne s'attend pas en allant voir un film étiqueté "pour adolescents", tout cela justifierait l'angoisse, le découragement des trois héros (qui ne sont souvent que deux, Harry et Hermione) ne s'amusant jamais ou si peu (ils dansent une fois).

photo Warner


Autant faire preuve de lucidité, si l'on peut apprécier le film pour la qualité des images, la mise en scène, l'ambiance, les acteurs (Ralph Fiennes, Helena Bonham Carter), après 6 épisodes manqués, le récit échappe au béotien, bien entendu, on peut reconstituer grosso modo la genèse d'Harry Potter mais toutes ces formules magiques latines, ces sortilèges, etc... qui seront sûrement familiers et sympathiques à ceux qui on suivi la saga, paraissent bien enfantins au premier degré. C'est le combat du bien et du mal, comme d'habitude, les armes sont un peu différentes, les baguettes magiques de Harry, l'élu (sujet typiquement américain bien que le roman soit anglais), et de Voldemort, le représentant du diable, s'annulent, par exemple, ils ne peuvent pas se tuer mutuellement, il doivent emprunter celle d'un comparse... Ce premier volet est une préparation de l'affrontement entre le bien et le mal, entre Harry Potter et Voldemort, un affrontement que les fans attendent depuis 10 ans, on l'aura compris et compris aussi qu'on aura la réponse en juillet...

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