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Le défilé du Père Noël à Montréal (article 77)

Publié le 24 novembre 2010 par Snorounanne

Ces épisodes burlesques nationales...

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et aux nouveaux lecteurs, prendre soin de lire le descriptif, merci

Elle était toute prête à partir au travail, pour ce dimanche matin. Me laissant seule chez elle. D'une telle tendresse et attention, elle m'avait préparée de petits plats pour le midi et le soir. Eh oui, pour ceux et celles qui ne sont pas encore au courant, je ne sais pas cuisiner, je ne cuisine pratiquemment pas. Je me laisse cuisiner, bon. Ça vous déplaît? Bien allez, dites-le, ce que vous pensez! Je ne suis qu'une paresseuse et profiteuse des autres personnes... Ça vous a plu de le penser là? Parfait.

Pourquoi j'étais ahurie la semaine passée à l'émission snorounanne reçoit ce soir, Angelina Jolie?  Non... Mais non! Ce n'était pas le fait qu'elle ne sait pas cuisiner ou ne cuisine pas. C'était le fait qu'elle avait su avant la diffusion ce que j'allais servir sur plateau d'argent à madame, comme images... Mesdames et messieurs. C'était aussi le fait qu'elle m'a dictée quoi faire à cette émission, de braquer les caméras sur elle, là où elle en avait choisi les angles. Et de ne pas passer sur les caméras et moniteurs, les images.

Ça m'avait ahurie au point... M'enfin! Vous avez vu, lu hen? Pis si c'est non, mordillez-vous les lèvres. J'arrête ici de rediffuser le contexte du contenu de la semaine dernière. À vous de suivre et non à moi de vous mettre à jour.

J'étais transie. Je portais un doudou sur moi.

Geneviève Dubois - Toutefois s'y a quelque chose, n'importe quoi, ma cocotte, appelle-moi. Tu couvres probablement un rhume.

snorounanne - Et non, je n'ai pas dormi les fesses à l'air, la nuit passée. Bonne journée, trésor.

Geneviève Dubois - Tu peux arrêter de deviner ce que je dirai?

snorounanne - Ciao bambinos! Je t'aime.

Geneviève Dubois - À ce soir, je t'aime aussi. Et couche-toi.

snorounanne - Je le ferai. Je dormirai, promis. (La porte se fermait et la clé signalait que le tout était verrouillé)

Mais... La clé reclenchait le système du verrouillage...

Geneviève Dubois - J'oubliais. Si le téléphone sonne, y a le répondeur. Et... Et je n'ai pas de micro-ondes. Je ne sais pas si tu as remarqué. Faudra te servir de la cuisinière, ma chérie. Tu sauras, tu crois?

snorounanne - D'abord, je fouillerai de haut en bas la maison pour me familiariser, ensuite, j'attaquerai la cuisine. Je crois que oui, je saurai. Merci de t'en soucier.

Geneviève Dubois - (souriant) Alors, je te laisse. On se revoit ce soir.

snorounanne - À ce soir, ma douce. T'inquiète, je serai d'une extrême prudence en manoeuvrant ta cuisine. (air taquin)

Geneviève Dubois - À plus! (refermant la porte et verrouillant le système de toute alarme)

J'étais dans un état de basse énergétique de mon corps. L'auto démarrait et reculait dans l'entrée du stationnement. Puis aucun bruit, aucun son. Sauf le tic tac d'une horloge... Ou devrais-je dire, de plusieurs sortes d'horloges.

J'allais à la cuisine me verser à nouveau du café et à l'improviste, surgissaient ces quelques images de mon rêve.

Défilant aussi rapidement qu'un visionnement sur le bouton vitesse. Quoique... J'avais ce contrôle de ralentir ma mémoire et faire circuler ces images un peu plus lentement. La scène se passait chez quelqu'un que je ne me rappelais pas de le connaître. Je savais que je venais d'avoir un contact physique de ces êtres qu'on surnomme "extras-terrestres."

Les images me revenaient encore fraîches mais encore qu'elles cherchaient à se brouiller, et pourquoi? On m'interpellait dans ce rêve et j'accourais là où la voix portait. Sur une porte de chambre en bois, des symboles s'identifiaient mais des symboles codés. Je les reconnaissais. Ces symboles avaient été marqués par une objet tranchant et non marqués par un crayon quelconque.

C'est bien ce que je me disais... Je les reconnaissais mais ne les comprenais pas. Mais je savais que c'était fait par eux. Puis, je me dirigeais, toujours dans ce rêve, vers la salle de bain. Par terre, on me montrait... J'avançais pour mieux voir et près de la baignoire, il y avait une forme d'un corps. Un corps...?  Inhumain...

Et il a fallu que ce rêve soit indigne d'une chose cocasse et pourquoi?  Cette forme avait l'allure d'un tout petit extra-terrestre en gel de couleur verte? Cela ne faisait plus sérieux. En gel de couleur verte? Et plus je le regardais plus les parties se détachaient pour en faire une sorte de puzzle.

On voulait jouer dans ce rêve, quoi? Je me réveillais et l'évacuation de l'eau de la toilette en était la cause du réveil subit. Genny était debout. Et je me levais, et mon corps perdait de l'énergie, j'avais froid intérieurement. Vous comprenez, alors, ce doudou que je transportais sur mon corps... Je ne couvrais pas de rhume et je n'avais pas souhaité en parler à Genny.

Bien des lecteurs, lectrices qui me lisent régulièrement comprendront la situation et certains d'entre vous, allez interpréter ces choses une fois de plus dans le sens de l'humour... Détrompez-vous certains d'entre vous. Je suis dans ces mondes et je le nierai pas pour votre plaisir.

Si vous n'y croyez pas, ce n'est pas à moi d'imposer mes connaissances en vous et de vous obliger. Certains ont peur de ces choses et tout ce qui est déconnecté de la réalité. Au fond là... Qu'est-ce qui nous connecte, nous les êtres humains, à la réalité?

La tasse de café en main, le froid au corps et à tout mon environnement d'état d'être et d'âme, je forçais à revoir ces symboles creusés dans le bois de cette porte de chambre. Et... Avec peine, ils s'étaient envolés de mon esprit. Mais... Bien ancrés dans mon intérieur.

Et pour vous prouver que je peux m'amuser tout en étant sérieuse, je vais brouiller votre projection d'écran visuel et vous transportez à lundi matin, 22 novembre. Quelle sensation cela fait-il de voyager à cette vitesse fantastique de l'esprit?

Ouais! relaxez-vous détentez-vous, voici une de vos émissions sans doute, préférées?

 J'suis patiente, je me décourage pas...

snorounanne - Bon matin mesdames et messieurs et bienvenue une fois de plus à D'Humour.

Bien oui! Réagissez donc pour votre bon plaisir!

- Le ou les sujets de ce matin, à votre émission: Nos vedettes américaines. Avant de commencer, j'aimerais souligner que je suis pour la 3ième fois, grande tante et toutes mes félicitations aux parents, Marylène et Danick.

- C'est un petit garçon, il est beau. Quoi d'autre à ajouter? Que... Qu'encore faudra penser à dépenser quelques dollars pour l'initier à la nouvelle vie, la sienne, hen? Bon... Passons... Mais je vous embrasse. (clin d'oeil)

- Ah! Oui... Autre chose que je tiens particulièrement à passer le message ici. Sans nommer personne, cette personne se reconnaîtra, sinon, peut-être les autres avec qui j'en ai discutées. Ma chère madame qui porte un pseudo avec terminaison Anne, prenez-le personnel, là, c'est à vous que je m'adresse.

- Occupez-vous donc de vos chers petits bambins à garder dans votre garderie, prenez soin de votre mental et de votre mari et cessez de vouloir contrôler, manipuler le gps sur le net des personnes (hommes et femmes) qui vous estimaient bonne amie, s'il vous plaît! Pis, entre vous et moi, je vous aimais bien avant que vous imposiez vos lois et vos obligations!J'ai compris votre tactique et j'ai aussi compris pourquoi vous vous retrouvez le plus souvent sans ami(e)... Vous êtes trop mais trop exigeante et demandante...

- Avec vous... Lisez bien ceci en bon québécois: Vous m'avez rendue nerveuse et avant de me rendre malade, je vous ai tout coupée les accès! Merci! Bonne journée! Je vais dire comme Brûlotte: Bonsoir, elle est partie! Hé maudit que ça fait tu du bien de se libérer les poumons. Avant de tomber en amitié avec moi, soyez sûrs, de votre coup! (clin d'oeil)

- Parlons maintenant, de nos chères bonnes vedettes américaines. Ah bon sang! Oui!  Mais oui! Merci Marco de me le rappeler. Marco, technicien de la caméra gauche, vient de me dire qu'on a une petite présentation sur ce fier québécois qu'était Pat Burns.

- Je vous fais la lecture que j'ai sous mes yeux, mesdames et messieurs.

- Le décès de Pat Burns, ancien entraîneur de la LNH et collaborateur de longue date à l'antenne de CKAC Sports, a rendu l'âme en ce vendredi 19 novembre, à l'âge de 58 ans. C'est encore tout jeune. À la suite d'un long combat contre le cancer. Il est mort vendredi et dans la famille, nous avons eu une naissance. Curieux non?

- Il laisse dans le deuil son épouse, Line, ses enfants, Jason et Maureen, son petit-fils, Samuel, ainsi que de nombreux parents, collègues et amis. M. Burns a rendu l'âme en après-midi à la Maison Aubé-Lumière de Sherbrooke.

Mes condoléances à la famille

- Et comme nous sommes en direct, mesdames et messieurs, je tiens par le fait même témoigner mes sympathies à MaeWest ayant perdu, son beau et tout fin  petit chien. Ma belle Maewest, je te fais un câlin.

- Vous avez regardé la semaine dernière, snorounanne reçoit ce soir? Nous avions accueilli la séduisante Angelina Jolie. Ça tourné au vinaigre entre elle et moi, quelques escarmouches et puis après?

- Incidemment, j'ai appris que l'acteur qui est son époux, Brad Pitt aura un petit rôle dans le film d'Angelina Jolie. Voilà, Angelina Jolie réalise son premier film, une histoire d'amour sur fond de guerre de Bosnie, qui eu lieu dans les années 1990, et Brad Pitt aura droit à un petit rôle dedans. Ben oui pourquoi pas? Elle le veut partout, elle le traîne partout comme son p'tit chien de soutien-gorge, pourquoi pas?

- Alors, Brad Pitt fera une petite apparition dans le premier film d'Angelina Jolie en tant que réalisatrice, et il jouera un soldat qui reçoit un coup mortel. Ce rôle n'a pas beaucoup d'importance, mais cela n'a pas l'air de le déranger.

- Angelina Jolie a récemment confié que Brad Pitt avait failli avoir un petit rôle dans Salt, un film dans lequel elle interprète le rôle d'un agent de la CIA, accusée d'être une espionne au service de la Russie. J'ai vu ce film, Salt. J'ai bien aimé. Par chance, que Ti-Pitt y était pas...

- Comique hen? Me semble que j'ai nommé leur nom trop de fois... Je dois encore avoir des rancunes envers la belle Jolie.

 Joli couple, n'est-il pas?

- Et pour ceux et celles qui sont ou étaient fans des films en série "Highlanders" j'ai trouvé cette coquette nouvelle au sujet de l'acteur. Je ne parle pas de la série télévisée mais bien des films au cinéma, mesdames et messieurs.

- Christophe Lambert s'est lancé dans un nouveau projet. Le comédien et acteur a écrit son premier roman et le publiera prochainement.

- J'ai adoré ses films, Christophe Lambert change de registre. Après le cinéma, il se lance dans l'écriture. En effet, il publiera son premier roman le 24 février prochain. L'acteur avait déjà écrit un livre en 2005, La société de la peur, une analyse sociologique du comportement des Français.

- Cette fois-ci, Christophe Lambert proposera un roman. Intitulé La fille porte-bonheur, ce livre raconte l'histoire de Mike Wilson, un pianiste qui rencontre l'amour à 40 ans et qui va devoir faire un choix auquel il ne s'attendait pas. Ah... L'amour... Quand est-ce que ça peut ben m'arriver à moi? Bon, excusez! Je rêvassais.

- En attendant de découvrir ce roman, Christophe Lambert devrait faire partie du nouveau projet de Nicolas Cage. En effet, l'acteur tournerait prochainement dans Ghost Rider 2 : Spririt of Vengeance. Une production américaine qui s'annonce explosive. Eh bien, c'est à suivre.

Bah oui... On rajeunit pas...

- Comme un garçon, je porte le ceinturon...  Vous connaissez le jeune et talentueuse actrice, Emma Watson?  Même si la coupe courte ne fait pas l'unanimité auprès des critiques, la jeune star d'Harry Potter n'a que faire de ce que l'on peut en penser et révèle qu'elle adore son nouveau visage. Je vous lis la suite:

- Emma Watson, 20 ans, a dévoilé sa magnifique coupe courte lors de la première new-yorkaise d'Harry Potter et les Reliques de la Mort et a confié à Us Magazine : "Je me sens si bien ! C'est tellement simple ! Je me lève le matin et je suis prête pour sortir."

- En août, l'actrice expliquait qu'elle s'était coupée les cheveux parce qu'elle n'avait jamais rien fait de rebelle auparavant. "J'ai raté toutes les expériences que la plupart des adolescents font. Je rêve de me couper les cheveux depuis l'âge de 16 ans donc dès que j'en ai eu l'opportunité, je me suis dit : 'Allons-y'" Pour tous ceux qui rêvent de changer de look, Emma leur conseille de se lancer : "Ayez confiance en vous, ne vous privez pas."

Longs...

courts et encore belle

Bon... Entre deux beaux jeunes hommes, le court est pas si mal!

- Juste avant de passer à des messages commanditaires, je souhaiterais en retard, et j'en demande pardon, un bon anniversaire à capryce, charmante dame. Elle se reconnaîtra bien sinon, des compatriotes se chargeront de lui transmettre ce bon souhait. (clin d'oeil) On vous revient donc après ces trois minutes, mesdames et messieurs!

J'avais pris le métro et l'autobus exceptionnellement car Dédé souffrant d'un vilain rhume ne pouvait pas se porter comme un galant chauffeur privé et bon ami. Et combien mal je fusionne les espaces étroites refoulées par une masse de gens fourmillant les allées et venues. Non que je sois claustrophobe. Je ne suis pas une habituée des sorties esseulées.

Il était tard en fin d'après-midi quittant Montréal après avoir ramassé ici et là la programmation de l'émission de demain soir. Sortant du métro, j'avais loupé l'autobus menant à bon port. Alors, je revenais sur mes pas bredouille pour me canaliser à l'intérieur du métro, à l'abri du mauvais temps.

Un appel sur mon cellulaire. Oh! Genny! Je souriais et décrochais.

Geneviève Dubois - Allô snorounanne?

snorounanne - Navrée, vous parlez à son clone. Puis-je prendre le message s'il vous plaît?

Geneviève Dubois - Je suis dans une bonne pause. Tu es à la maison?

snorounanne - Dans l'attente de la retrouver. Pourquoi?

Geneviève Dubois - Tu es où? (sourcillant)

snorounanne - Terminus des autobus à Laval.

Geneviève Dubois - Et Dédé?

snorounanne - Au lit, fiévreux, malade. Un mauvais rhume.

Geneviève Dubois - Tu t'apprêtes à monter dans l'autobus?

snorounanne - Je l'ai manqué. J'ai une attente d'une vingtaine de minutes.

Geneviève Dubois - Reste bien en place, ne bouge pas. Je passe te prendre et je t'amène au poste. On prendra un rafraîchissement.

snorounanne - Et quand tu termineras la longue pause, je ferai quoi, moi? Parmi tous ces gaillards de flics?

Geneviève Dubois - Je te déposerai chez une sexy blonde et tu n'auras qu'à l'attendre dans un déshabillé sexy, hen?

snorounanne - Écoute je voudrais bien satisfaire tes besoins mais y a un problème. Mes chats n'auront rien à bouffer allant chez toi.

Geneviève Dubois - Ils vont pas en souffrir pour une nuit, snorounanne.

snorounanne - Si. Je les connais mieux que quiconque. Je rentre chez moi et tu diras à la belle blonde sexy, si elle tient au déshabillé sexy, elle n'aura qu'à venir.

Geneviève Dubois - Bien, je lui ferai le message. Je passe te chercher, je te ferai visiter mon poste de travail et te présenterai à quelques collègues et ensuite, j'irai te reconduire chez toi, ma puce.

snorounanne - Le deal tient, merci. À tantôt. (souriant en fermant le cellulaire)

Pas toujours les mêmes qui doivent remporter sur l'autre, en êtes-vous d'accord?

Au poste de police de Sainte-Rose, un charme d'être en-dedans sans avoir commis d'infraction, je vous dirais. Elle et moi discutions d'innombrables affaires intéressantes isolées des autres membres de la confrérie.

Bouteille d'eau entre nos mains, quelle délice et fraîcheur!

Geneviève Dubois - Ils sont sympas.

snorounanne - Belle équipe, vous formez.

Geneviève Dubois - Une famille, nous sommes.

snorounanne - (Buvant l'eau) Y a pas à dire, toute une belle famille.

Geneviève Dubois - Ah mais... Mais j'suis pas la seule femme dans ce district, tu sais. Au compte, nous sommes trois policières. Et et et je te rassurerai en disant que les deux autres sont parfaitement normales. (petit silence et toutes les deux riaient) Contente de t'avoir fait rire.

snorounanne - (souriant et reprenant de l'eau) Contente aussi.

Geneviève Dubois - Maintenant que tu as vu mon deuxième domicile, je te ramène chez toi. Tu m'as l'air songeuse et je pense que ton chez toi t'appelle. Allez viens.

snorounanne - (restant là inerte, songeuse) C'est un peu du stress, de la fatigue trop emmagasinée. Je dors, je fais mes nuits et je... Je ne suis pas reposée.

Geneviève Dubois - Qu'est-ce qui te stresse?

snorounanne - Tu l'as dit.

Geneviève Dubois - J'ai dit quoi?

snorounanne - Tu viens de le dire, je me trompe?

Geneviève Dubois - Je n'ai rien dit.

snorounanne - Tu n'as pas dit "l'obscurité?"

Geneviève Dubois - Quoi... Mais c'est quoi? Tu tu lis dans mes pensées. Je l'ai pas encore dit, je pensais le dire quand tu as toi-même dit, "tu l'as dit" C'est du délire. On s'en va. Allez, viens.

snorounanne - C'est curieux. J'aurais pourtant juré de l'avoir entendu dire de ta bouche. (la suivant derrière)

Geneviève Dubois - (Décrochant les manteaux) Voilà le tien. À tout à l'heure les boys! (La troupe la saluait)

Seule complètement seule chez moi avec mes deux chats, je prenais un bain relaxe, fermant les yeux et écoutant le bruit du système de ventilation plafonnier. J'entendais nos rires, nos fous rires et cela me mettait dans une ambiance follement corporelle et spirituelle. Jusqu'à ce que des voix surgissent dans mon intérieur.

Une voix de femme qui suppliait et une voix plus intense qui menaçait. Des jets de lumière m'aveuglaient et pourtant, j'avais encore les yeux bien fermés. La voix de femme suppliait, mais suppliait quoi? Je sentais de la résistance. C'est alors que je voyais qu'elle perdait le pied et qu'un homme trop insistant et arrogant.

J'ai crié assez! D'une telle force en profondeur que mes yeux s'ouvraient et j'étais demeurée dans la baignoire.

Mardi soir 20:00

Ah oui mesdames et messieurs, une autre émission préférée de certains lecteurs et téléspectateurs. Nous avons une belle présentation. Et l'émission, ce coup-ci pour ce coup-ci était décoré différemment. Regardons cela ensemble!

Un emprunt de l'autre émission snorounanne reçoit ce soir et colorée!

snorounanne - Bonsoir mesdames et messieurs. Soyez les bienvenus dans ce décor enchanté pour notre invité spécial, imaginaire, féérique, magique! Et pour finir, car nous n'aurons que 30 minutes à lui consacrer, nous allons immédiatement l'accueillir. Le voici donc! Le Père Noël...

J'avais presque trop hâte d'en finir...

Père Noël - Bonsoir ma très belle demoiselle snorounne! Vous resplendissez la bel air, vous savez? (rire grossier)

snorounanne - C'est sno roun anne, Père Noël. Snorounanne. Et faites bien attention à ce que vous dîtes, s'il vous plaît. Snorounne... Y a rien qu'une personne qui m'appelle ainsi et c'est Céline, une amie. Personne d'autre... Entendu?

Père Noël - Ho ho ho... Vous êtes mal placée ma petite Anne pour me dire quoi faire et ne pas dire.

snorounanne - Vous voulez gager?

Père Noël - On ne jouera pas à ce jeu.

snorounanne - Et ne m'appelez pas Anne. Mon nom c'est Snorounanne d'Humour.

Père Noël - C'est vous qui le dites.

snorounanne - Ce qui me réjouit, Père Noël, c'est qu'à cette heure, des milliers d'enfants dorment et à cette heure, les jeunes adultes et les moins jeunes sont à l'écoute.

Père Noël - Auriez-vous perdu l'esprit de Noël, ma belle... Snorounanne?

snorounanne - La magie du temps des fêtes, l'esprit des fêtes, tout ça, vous savez, mon coeur le sent.

Père Noël - Si... Si j'ai bonne mémoire, jeune demoiselle, vous aviez cru en moi jusqu'à l'âge de 9 ans, est-il vrai?

snorounanne - Vous plaisantez là? (souriant, riant un peu) Encore ma mère qui a trop parlé, je suppose?

Père Noël - Je suis le vrai, l'authentique, le sincère Père Noël. Je sais tout des enfants, ne l'ignorez pas.

snorounanne - Ah ça va! J'y croirai pas plus parce que vous pointillez sur le vrai, l'authentique et le sincère! (petites secondes de silence, puis) Je suis exaltée pour le papa de cette magique nuit de Noël et c'est Saint-Nicolas. Le reste a été commercialisé au rythme des années. Les américains sont très forts sur la commercialisation. J'ai cru au Père Noël jusqu'à mes 9 ans.

Père Noël - Vous pouvez vous confier, je garde tous les secrets... Ho! Ho! Ho!

snorounanne - Je n'ai qu'un seul regret... C'est que les adultes, les parents nous mettent des personnages féériques dans le crâne en bas âge et qu'après, ils nous les retirent sous prétexte que nous sommes assez vieux pour réaliser que tout ça n'est que...

Père Noël - Des histoires pour enfants?

snorounanne - (mes souvenirs se noyaient) Assez parlé sur moi. Parlons de ce 60ième défilé, au centre-ville, cette parade de Noël qu'y a eu lieu samedi dernier le 20. Il paraît... selon certains téléspectateurs qui ont suivi le cours du défilé à la télé dimanche, soit le lendemain, ont trouvé archi plate, la présentation.

Père Noël - Je ne vois pas en quoi ce serait archi plate, mademoiselle snorounanne lorsque des milliers,...

snorounanne - D'enfants et adultes se massent, se regroupent pour assister au spectable en haute définition et couleur, je sais. Mais... on dit que l'effet visuel à la télé n'a pas été une merveille. Ça clenché.

Père Noël - Ah vraiment?

 Le concurrent du Père Noël... Bonhomme Carnaval? C'est grotesque!

Les temps des fêtes sont durs même pour le Père Noël... (maigrichon un peu)

Après ces images nous allions aux messages publicitaires et par la suite, nous discutions sur les origines de la Noël pour en arriver au mot de la fin.

snorounanne - Ça été une joie de vous avoir avec nous, Père Noël et d'avoir fait votre connaissance plus... Intimement, je dirais. Merci pour nous avoir consacrés la merveilleuse demi heure. Je vous embrasse d'ici et je vous laisse le mot pour la fin. Allez!

Père Noël - Merci snorounanne. Bien, à tous les petits enfants et enfants de la Terre, soyez gentils et continuez d'être sages, le Père Noël emportera tout ce que vous souhaitez. D'ici la tournée du 24 décembre dans la nuit, portez-vous bien! Et... Et pour vous, snorounanne. Soyez heureuses ensemble. Je vous embrasse moi aussi d'ici. Au revoir!

snorounanne - Au revoir Père Noël, bon retour au Pôle Nord! Embrassez votre épouse pour moi. (clin d'oeil)

 C'est cela... Lui, monsieur tout le monde déguisé et moi, madame tout le monde...

Rentrée au soir tard, chez moi. Je me suis promise d'être bien gentille et sage. Eh oui... J'avais fait la promesse au Père Noël. Et ce qu'il ignorait était que je le suis avec les gens qui le sont avec moi. Je ne fais pas de cadeau aux autres. Vous commencez à me connaître pour les habitués, mesdames et messieurs? Pour les autres... Soyez donc gentils... Feuilletez les éditoriaux précédents aussi loin que le coeur vous en dira et vous comprendrez, vous aussi.

Je préparais du café au percolateur. D'ici quelques minutes, Genny allait arriver pour la nuit et notre congé du mercredi. Mes deux chats dormaient, le silence... Non. Il y avait ici, autant de tic tac d'horloge de tout genre que chez ma bien-aimée.

Au fait?  J'y repense... Comment se fait-il que ce personnage, cet homme déguisé, qu'il sache quelque chose sur Genny et moi pour avoir dit: Soyez heureuses ensemble?

Est-ce que... Tout le monde le sait dans ce monde des nouvelles, du spectacle, de la télé, des médias... Du quotidien? J'emportais ma tasse de café au salon, appuyant sur la télécommande pour tuer le temps. Et croyez-le ou non, mesdames et messieurs, au canal musique plus jouait la chanson; Happy together... Étrange non?

Sur ce, par votre doigt magique, vous appuierez sur la gachette "jouer" du lecteur et écoutez la chanson interprétée par Anna Marie Slagle accompagnée par son guitariste Marc Trevino, disponible aussi sur youtube. Merci et je ne cesserai de vous remercier pour lire ces histoires, ces chroniques où je me permets d'enfiler des passages vrais parmi l'imaginaire. On se donne un prochain rendez-vous. À bientôt! Bisous!


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