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Gratin de nouilles et trop bonnes résolutions

Par Estebe

Bien le bonjour, les omnivores à poil bref

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On a smacké les aïeuls sous le sapin. On a séché la caisse de crémant du Jura. On s’est gobergé comme des bufflons en rut.
Mais maintenant, c’est ceinture. C.E.I.N.T.U.R.E.
Il va falloir dégraisser la bête. Repasser en mode light. Slurper de l’eau, du thé et du bouillon clair. En faisant des pompes à l’envers, des abdos-fessiers en cascade et du footing de salon.
Toutefois, avant d’entamer ce programme éreintant, il s’agit d’aligner les bonnes résolutions de saison. Les voici.
En 2011, sur ce blog, il y aura…
-   De la métaphysique quantique et des rillettes de Républicains
-   113 saillies spirituelles par semaine
-   Du piment oiseux et du poivre de six Chouans
-   Un chapon peroxydé en nuisette (peut-être)
-   Des prises de position saugrenues et des avis qui n’engagent que lui
-   Une salade de tomates sans tomates
-   Des sumos oints de mayo maison
-   Une espuma de merguez. Des sardines en crapaudine. Un jéroboam de vin de fesse. Et plein d’autres choses palpitantes encore.

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Comme, par exemple, ce gratin de pâtes aux tomates séchées et vieux pecorino. Un plat quasi acalorique et indubitablement digestibilissime, qui place cet an grâce 011 vagissant sous le signe de l’élégance la plus aérienne autant qu’avant-gardiste.
Faites cuire un paquet de conchiglie (soit cette ravissante pasta qui épouse la plastique du coquillage) une minute de moins que l’indication figurant sur l’emballage. C’est là une petite opération arithmétique qui permet de garder le cerveau allègre et la nouille ferme.
Dans une jatte, pacsez deux œufs, une cuillère de crème fraîche, une grande giclée de lait, une grosse pincée de vieux pecorino râpé, une pincée (encore) de muscade et quelques tomates séchées, s’il le faut préalablement ramollies dans un peu d’eau. Mixez le tout. Vrouum. Assaisonnez.
Installez la pasta dans un plat à gratin. Emincez grossièrement trois autres tomates séchées. Mélangez-les avec les pâtes. Et mouillez le tout avec l’appareil susmixé. Voyez le topo?
Hop au four, à 180°, 17 minutes environ.
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Le temps de déboucher le ravissant Fleurie – incroyablement girond, épicé et croquant, ce Fleurie-là - d’une jeune vigneronne naturelle nommée Julie Balagny, qui démarre à peine dans ce coin du vignoble et fait déjà briller la région sur la mappemonde des pinards les plus sexy du système solaire. Trop fort.
A tantôt


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