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Menteur, menteur

Publié le 07 janvier 2011 par Olivier Walmacq

Affiche de 'Menteur, menteur'

Genre: comédie de chevet.

Année: 1997.

L'histoire: Fletcher Reed est un avocat spécialiste du mensonge. Lorsque son fils Max est déçu de ne pas voir son père (parce qu'il se tape une de ses collègues !) pour son anniverssaire, il fait le voeu que son père ne mente pas pendant 24 heures. Le cauchemar ne fait que commencer pour Fletcher...

La critique de Borat

En 1997, Jim Carrey est à l'apogée de sa carrière: il aligne carton sur carton et devient le comique le plus rentable, grâce à Disjoncté d'un certain Ben Stiller (qui a depuis dépassé Carrey).
Il remet le couvert avec son complice Tom Shadyac pour Menteur, menteur, qui se soldera par un nouveau grand succès. On y retrouve également Maura Tierney, Justin Cooper, Cary Elwes, Jennifer Tilly, Anna Haney et Amanda Donohoe.
Comme à son habitude, ce bon vieux Jim est fort inspiré et déchaîné, avec un rôle taillé pour lui. Dans ce film, il incarne un avocat menteur comme un arracheur de dents (oh!), subissant le voeu de son fils.

En effet, il n'a pas le droit de mentir durant 24 heures. Bah oui, il n'est jamais là pour son gosse, préférant se taper une de ses collègues (suivit d'un mythique "J'ai connu mieux"!) plutôt que d'aller à l'anniverssaire du petit... C'était inévitable. Le problème, c'est qu'il est sur un gros procès, où sa cliente est en instance de divorce, en partie à cause d'un adultère.
Il va donc vivre une journée pourrie, où il va essayer de s'en sortir par tous les moyens. Le procès est une vraie partie de rigolade. Carrey fait des grimaces tellement ahurissantes que ça en devient tordant.

Sans oublier ce passage où il s'éclate en écoutant les ébats de sa cliente; interroge jusqu'à l'énervement l'amant de l'intéressée ("à tour de bras je l'ai niqué, t'es content?!! -Oui"); se casse complètement la gueule (bien avant la séquence mythique de Fight Club) dans les waters, au point de provoquer l'effroi du bonhomme passant dans le coin; et commence à voir le vrai visage de celle qu'il doit défendre. Car Fletcher est divorcé, il sait ce qu'il se passe lorsque l'enfant est partagé entre les parents.
Il se prend d'affection pour le père, jusqu'à se retrouver en taule pour outrage à magistrat. Sans compter qu'il doit tout faire pour voir son fils, avant qu'il ne parte pour Boston, avec son ex et son nouveau petit ami.

Ce qui se soldera par un sacré final, où Carrey dirige un escalier roulant. N'oublions pas d'autres séquences hilarantes, comme celle où il sort à la redoutable Krista Allen "C'est sûr (que les gens sont aussi gentils avec vous), avec d'aussi beaux nichons !".
Ce qui sera suivi d'une bonne baffe. Et puis, il y a la scène où il critique une flopée de magistrats, qui se marrent des insultes que leur donne Fletcher. Ou encore son trip avec les stylos "Vert? Non, ce stylo est bleu !". Bref, j'adore ce Menteur, menteur, même s'il est moins drôle qu'Ace Ventura et The Mask, c'est tout de même une de ses grandes comédies.

Une comédie redoutable, où Jim Carrey est mémorable en menteur professionnel.

Note: 16/20

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