De l'ardente nécessité de la "non-transparence"

On va dire à juste titre que j'en rajoute une couche, mais à la lecture de toutes les interventions qui ont été publiées ici et là suite à la session "Lascombes" du GJE, je commence sérieusement à m'interroger sur la nécessité ou non de dire les choses, toutes les choses dans les ultimes détails.

En fait, on devrait peut-être partir d'un constat simplissime :

- ou les amateurs croient en notre façon de travailler, qu'on reçoive les vins via échange, en les payant ou en ayant un commenditaire, des facteurs qui, selon nous,  ne peuvent jouer sur les résultats de dégustations à l'aveugle où les dégustateurs n'ont aucune information

- ou les amateurs n'y croient pas et alors, quoiqu'on dise, quoiqu'on explique, on restera pour eux des affabulateurs sinon des tricheurs.

Et les exemples récents montrent à l'évidence que l'argumentaire des deux parties est basé sur des notions (axiomes ?) différentes avec comme conséquence que cela devient très vite un dialogue de sourds.

Alors, on va faire simple pour l'avenir : ou on accepte les résultats que nous publierons ou on les rejette, mais il n'y aura plus des pages et des pages d'explications qui, je le constate maintenant, ne servent strictement à rien, en ce sens que cela ne convainc absolument pas ceux qui doutent.