James Blake
James Blake
Où de phoque is James Blake, demandez-vous? Disons que je me suis posé cette question lorsque j’ai commencé à voir son nom popper dans à peu près tous les magazines “sérieux” de musique l’an dernier. Il s’agit d’un surdoué dans la début vingtaine qui a sorti depuis deux ans quelques singles qui ont rendu la presse anglaise complètement gaga. Voici donc le premier album tant attendu du Londonien et j’avoue avoir été plutôt déstabilisé lors de la première écoute car cette musique demande une attention particulière pour être pleinement appréciée. Le style? Ouf… allons-y avec dubstep + électro minimal, le tout bien enrobé de soul (surtout la voix de Blake). C’est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais je me disais qu’Antony and the Johnsons sonnerait peut-être un peu comme James Blake s’il décidait de se mettre à l’électro. Si ça vous tente de sortir de votre zone de confort musical, James Blake est une maudite belle option.
James Blake - Limit To Your Love
Les autres nouveautés de cette semaine :

Tao of the Dead
J’aime beaucoup ce band de rock alternatif d’Austin, que j’ai découvert il y a près de 10 ans avec Source Tags & Codes (un des meilleurs albums de rock des 10 dernières années). Ce 7e album s’inscrit dans la lignée des précédents : du rock bien torché incorporant des éléments de rock progressif et de rock classique - The Who me vient en tête - sans la prétention qui caractérise habituellement les deux genres.

Seul au piano
Vous savez, moi et Pierre Lapointe… mais j’avoue avoir été plutôt charmé par cet album intimiste enregistré en spectacle. N’ayez crainte, il y a encore loin du billet de spectacle dans la poche. Epicure, l’experte maison en Pierrelapointerie, vous livre une analyse plus élaborée de l’album dans son billet d’hier.

Zonoscope
Ai découvert ces Australiens avec In Ghost Colours il y a deux ans. Bof… Zonoscope? Rebof. Je sais que cette forme d’électro-pop dansant aux couleurs très eighties fait flipper la presse musicale mais moi ça m’indiffère plutôt. À vous de voir.

Computers & Blues
En ce qui me concerne, 75% de l’intérêt que je porte au rapper Mike Skinner (a.k.a. The Streets), est dû à son accent anglais très carré. Ça donne une couleur très particulière aux chansons. Je lis partout que The Streets fait du “UK Garage”. WTF? Tant qu’à moi, c’est du pur hip-hop.

The Wörld is Yours
Vingtième album en 35 ans de loyaux services au métal hurlant pour Lemmy et ses potes. Content de voir que Motörhead la joue toujours sans compromis, même si on a l’impression que ça sonne pareil comme en 1983. The Wörld is Yours vous plaira si vous êtes fan de la première époque. À noter : l’album se termine sur une version blues acoustique du classique “Ace of Spades”!

All Over Your Face
Petit clin d’oeil en terminant. J’ai remarqué le nom du duo et ça m’a fait sourire. Tout comme le titre de certaines chansons : “Pregnant Women are Smug”, “Sex With Ducks”. “This Party Took a Turn For the Douche”, “Running With Chicken”…