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Un week-end parisien : boire et déboires

Par Laplum
Nous l'attendions depuis un moment ce week-end à Paris et nous en profitons toujours pour faire un petit tour dans les endroits où l'on peut boire un bon thé. Bonnes surprises, plaisir de retrouver un lieu connu mais aussi regard critique et oreille attentive aux divers discours servis en accompagnement. Et puis bien sûr, toujours ces petites découvertes, ces clins d'oeil divers et surprenants. Attention, ne voyez pas de leçon dans ces lignes, mais juste le récit de nos expériences. Tout d'abord, une petite visite chez Thés de Chine où nous avons pris le temps de déguster un pu erh (pour moi) et un sencha (pour elle). Service nickel, efficace et sans chi-chi inutile et évidemment thés excellents et bien préparés. Un week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresL'ambiance est calme, mais vivante, c'est vraiment un endroit où nous nous sentons bien. Nous avons pris le temps d'échanger un long moment avec Vivien Messavant, qui est véritablement LA personne à ne pas louper. Ce fut simple et essentiel, à travers des questions, des réponses, et toujours un sourire véritable. Nous avons trouvé ici l'esprit du thé que nous aimons : pas de snobisme, pas de discours de puriste, pas de chapelle inutile, simplement le thé partagé et préparé. Un week-end parisien : boire et déboiresUn joli petit mur de galettes de Pu Erh.Un week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboires Ah la belle poésie des boîtes alignées, nous attendant avec leurs trésors. Un week-end parisien : boire et déboiresDeuxième belle rencontre : la personne chez qui nous logions et qui au détour d'une conversation sur le thé, nous a montré quelques petites merveilles de sa collection personnelle : une boîte en métal cloisonné et émaillé, et surtout un coffret de thé pour le voyage. De petites merveilles...Un week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboires Tiens une maison à colombage (rue St Lazare, dans le 8ème) ! Malheureusement envahie par un marchand de bouffe mondialisée. Un week-end parisien : boire et déboiresAlors là, surprise ! Se retrouver nez-à-nez avec un rhinocéros, ça fait de l'effet, surtout lorsqu'on ne s'y attend pas... Un week-end parisien : boire et déboiresC'est chez Claude Nature, taxidermiste, installé boulevard St Germain. L'homme est passionnant et intarissable, la boutique surprenante. Superbe.Un week-end parisien : boire et déboiresUn week-end parisien : boire et déboiresEt maintenant nos mauvaises surprises... Pas de photos, nous en avons oublié de prendre des images.
Comment dire notre déception en voyant l'état de propreté plus que relatif chez CHAJIN (rue Pasquier), et tous ces objets et revues qui traînent dans tous les coins ? Ce qui flottait là était bien poussiéreux et assez éloigné du Wa, kei, sei et jaku, les principes du chanoyu. Ne parlons pas du discours "... il n'y a que chez moi que c'est bien...", certains jours il est bon d'être candide, et de perdre la mémoire.Que dire encore en entrant dans la boutique TCH'A (rue du Pont de Lodi) où la réaction première a été de faire demi-tour (après cinq minutes, tout de même...), tant le lieu semblait tristounet, et, il faut le dire aussi, assez bordélique (les théières pour le service qui traînent par-terre, la vaisselle empilée sur les documents). Rien ici ne nous incitait à rester et à partager le thé, rien ne nous invitait à prolonger. Accueil minimaliste, sourire de circonstance...Eh oui, nous étions déçus... Une bonne claque qui nous a remis les idées en place. Heureusement que nous avions encore en mémoire cet échange fabuleux avec Vivien, qui, à travers une simple remarque, nous a permis de remettre toute notre pratique du thé en perspective. Merci à tous. Les bonnes expériences, tout comme les mauvaises, jalonnent le parcours. Toutes nous renvoient à la tasse et à ce que nous en faisons.

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