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Le cinéma israélien pour une meilleure ouverture sur le monde

Par Mickabenda @judaicine

moliereVendredi verra l’inauguration de la 49e Rencontre cinématographie de Pézenas, au cinéma le Molière, qui se déroule du 25 février au 3 mars.

Son ouverture se fera avec la projection de Mariage tardif de Dover Kosashvili.

Au programme de cette nouvelle édition, la cinématographie israélienne. Avec des réalisateurs, qui s’appuient souvent avec lucidité sur les questionnements humains, les peurs, les drames de la region.

Comme l’a souligné André Blasco, président de la Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée,   « Ce cinéma contribue à l’échange, au dialogue et à des prises de conscience, à travers des points de vue qui laisse le spectateur libre de ses interprétations. »

Ariel Schweitzer, historien du cinéma israélien, viendra décrire l’essence de ce cinéma contemporain, et accompagnera les invités réalisateurs. Yael Perlov présentera un documentaire en six épisodes de son père, le journal de David Perlov , qui durant dix ans a filmé son actualité mêlant l’intime aux événements de cette décennie.

Xavier NATAF et Judaïciné seront également présents lors de l’événement. Raphaël Nadjari (sous réserve) présentera l’histoire de ce cinéma. Trente films de Ronit Elkabetz, Eran Riklis, Amos Gitaï compléteront ce volet.

Lors de la conférence de presse aux caves Molière (partenaire de la manifestation), élus et représentants locaux s’entendaient à dire que cette rencontre cinématographique faisait partie du paysage piscénois. Chaque année, cette rencontre attendue du grand public, fait se côtoyer des personnalités avec des citoyens lambda, férus de cinéma.

Pour Christiane Penarrubia, adjointe à la culture,   « la mission du service public, c’est de pouvoir diffuser à un large public pour une meilleure ouverture sur le monde ». Et revenant sur les propos d’André Blasco, qui faisait allusion à un possible mouvement pour empêcher le bon déroulement de cette rencontre sur le cinéma israélien, elle ajoutait : «   il n’est pas question d’égratigner les moyens d’expressions, même quand il y a confrontations d’idées. C’est ça la démocratie ».


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