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Love Calls You By Your Name

Publié le 06 mars 2011 par Polyphrene
You thought that it could never happenTo all the people that you became,Your body lost in legend, the beast so very tame.But here, right here,Between the birthmark and the stain,Between the ocean and your open vein,Between the snowman and the rain,Once again, once again,Love calls you by your name.[]
Love Calls You By Your NameLéonard Cohen évoque cet espace, « entre le début et la fin des choses », où l’on doit se décider, se mobiliser, réagir…En simplifiant (mais les chansons de Léonard Cohen peuvent-elles être simplifiées ?) on pourrait chanter comme Georges Brassens et Maurice Chevalier : « L’amour est passé près de vous » (Paroles de Raymond Souplex et Charles Cachant, musique de Fredo Gardoni et Jean Chavoit).« Vous qui passez l'âme en peineSi vous soupirez tout basC'est que la vie paraît vaineQuand l'amour n'y rentre pas » []“Sachez le comprendre et le garder toujoursSi vous voyez passer l'amour”[]Toutes ces brèches dans notre vie, ces défauts dans la cuirasse dont nous nous revêtons pour éviter de souffrir, ces instants d’hésitation où deux regards se croisent et s’arrêtent une seconde de trop, ces mains qui se frôlent et frémissent, ces phrases qui restent en suspens, ces silences vibrants, ces pas qui s’éloignent comme un cœur qui bat, ces ombres qui s’animent… tout cela disparaît lorsque la raison se réveille et impose partout sa lumière froide et crue, ne nous laissant que l’ombre d’un regret.« Alors, aux soirs de lassitudeTout en peuplant sa solitudeDes fantômes du souvenir…»(encore Georges Brassens, chantant le poème d’Antoine Pol « Les Passantes »).
L’Amour Appelle Ton Nom
Tu le croyais impossible pour ceuxEn qui tu te métamorphosaisTon corps perdu en légende, la bête apprivoiséeMais là, oui, làEntre tache de vin et de sangEntre pluie et bonhomme de neige tout blancEntre ton sang et l’océanA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
Ces femmes que tu blâmes et louesSur l’album, tu racontesQu’elles ont enchaîné tes doigts tout au boutEt, au pinacle, tu montesOh, mais là, oui, làEntre les noisettes et la cageEntre feux de scène et ombrageEntre les heures et les âgesA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
Ta solitude, tu épaulesComme un fusil, sans apprendre à viserEt, dans ce cinéma, tu déboulesPuis tu grimpes sur le film exposéOui, et là, oui, làEntre clair de lune et cheminEntre le tunnel et le trainEntre victime et sang humainA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
Je laisse la dame méditantSur cet amour dont je ne veux être l’objetAu bas des cent marches, je descendsMais la rue n’a vraiment pas changéEt là, oui, làEntre sa cane et le danseurEntre dalots et dériveurEntre nouvelles et tes petites douleursA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
Où es-tu, Judy, où es-tu, Anne ?Où sont les chemins de vos dieux ?Je m’interroge, perdant bandages et caneEtais-je, étais-je vraiment infirme, étais-je bien boiteux ?Oh, là, viens donc làEntre le moulin et la graineEntre cadran solaire et chaîneEntre la traitresse et sa peineA nouveau, à nouveauL’amour appelle ton nom
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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