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Test de Assassin's Creed : Brotherhood - La Disparition de Da Vinci

Publié le 28 mars 2011 par Axime

Un Assassin très Rome antique...

Test de Assassin's Creed : Brotherhood - La Disparition de Da Vinci

Alors que les PCistes peuvent enfin goûter à la fraternité selon Ezio Auditore, les amoureux de la Rome Antique se voient offrir l'occasion de déambuler à nouveau dans les rues de la capitale lombarde. A l'instar du second volet où des mémoires avaient volontairement été enlevées de la trame principale afin d'apporter un DLC plus capitaliste que capital, Assassin's Creed : Brotherhood s'étoffe un peu via du contenu additionnel, "La Disparition de Da Vinci". Sous couvert d'une mission inédite en solo et de deux modes inédits destinés au multijoueur, est-ce que ce pack mérite que l'on y attarde notre vision d'aigle ou peut-on s'en détourner tel un Leonardo peu attiré par les charmes des courtisanes ? Un faux de la soie ou un saut de la foi ? Démystifions le code de Da Vinci...

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Dan Brown, scénariste pour Ubi ?
Avant toute chose, mettons pour le moment de côté les a priori négatifs quant à l'intérêt hors-commercial des DLC dans la macrosphère du vidéoludisme actuel. S'il est évident que tout ce qu'apporte "La Disparition de Da Vinci" aurait pu (dû ?) se trouver sur la galette originelle, le lot de nouveautés (sans oublier les Trophées/Succès en adéquation) n'est pas négligeable. Partons également du principe que vous avez terminé la trame scénaristique principale d'Assassin's Creed : Brotherhood.
Commençons par le solo. Vieil ami d'Ezio, Leonardo demande qu'on lui retrouve son fidèle assistant Salaï (ndlr : selon les historiens, il aurait été l'amant de Da Vinci et également l'un des modèles de "La Joconde"). Ce dernier est en fait en train de dépenser aux dés la fortune de son maître, mais décide finalement de suivre notre Assassin. Ce qui n'est pas au goût de tout le monde, puisque les Hermétiques (adorateurs de Hermès, donc) veulent dénicher la récente découverte du génie italien et prennent donc nos deux aventuriers en filature. Voilà pour les premiers instants qui situent l'histoire après la fin de Brotherhood.
Point de nouvelle cité au programme puisqu'une fois de plus, la grandiloquente Rome vous ouvre ses bras. Nous ne reviendrons pas sur les qualités déjà énumérées dans le test du jeu (voir lien par ailleurs) ni même sur le moteur physique propre à la franchise et qui a fait ses preuves. Seulement la recherche du peintre de celle qui ne sourit pas ou peu vous emmène, outre le Vatican et d'autres des quartiers déjà visités, vers deux nouveaux lieux inédits : le Palazzo Belriguardo et le temple de Pythagore. Et là, on ne peut que féliciter Ubisoft qui ne se contente pas de resucer la moelle d'une architecture déjà usée auparavant. En effet, le palais où l'on retrouve une vieille connaissance offre moult points d'ancrage, un parcours atypique où l'on peut soit se la jouer furtif soit moins en finesse . Quant au temple, on songe immédiatement aux glorieuses heures des ténors du genre comme Tomb Raider ou Prince of Persia puisque l'on y retrouve un zeste de plateforme, saupoudré de réflexion avec des énigmes basiques pour débloquer des zones inaccessibles, le tout dans une ambiance caverneuse.
De plus, pour faire le parallèle avec l'ancienne icône d'Ubi, Ezio dispose de nouvelles aptitudes physiques puisqu'il peut désormais courir face à un mur et se projeter en arrière ou encore sauter latéralement entre deux points d'ancrage. Et là, on se dit que la passage de relaisest presque complet entre les deux héros. En tout cas, cela permet d'apporter de la variété aux phases de plateforme pure durant lesquelles on ne peut que se régaler une fois de plus.
Notez également que les Hermétiques ont la riche idée de porter pas mal d'objets utiles pour les quêtes marchandes basiques et qu'il devient plus facile de "looter" ce qui facilitera la complétion desdits défis qui, on vous le rappelle, permettent d'acquérir de nouvelles armes, pièces d'armure ou sacoches.
Étant donné que le contenu additionnel ne propose qu'une seule séquence génétique, ne vous attendez pas à passer des nuits entières sur le solo. Il n'en demeure pas moins que les huit missions – aux objectifs de synchronisation à 100 % loin d'être insurmontables – exauceront le souhait de ceux qui voulaient replonger dans la capitale italienne. D'ailleurs, le plaisir étant intact quelques mois après la sortie de Brotherhood, on se plait à parfaire certaines quêtes mises de côté. Puis, avouons-le, gambader sur les toits du monde est l'une des activités les plus ludiques que nous ait offert le jeu vidéo.


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Le carré VIP pour le multi
Outre le solo, c'est bel et bien le mode multijoueur qui s'étoffe grandement lui-aussi puisque les développeurs n'ont pas lésiné sur les mises à jour. Ainsi, ce sont six personnages qui s'ajoutent aux précédents (quatre pour ceux qui ont déjà pu avoir l'arlequin et l'officier au préalable) : la Dame Rouge, le Chevalier, le Marquis et le Paria. Du côté des modes de jeu, deux nouveautés pointent le bout de leur lame tranchante : l'Escorte et l'Assassinat.
Dans le premier nommé, deux équipes de quatre joueurs sont affairées à la protection d'une personnalité ou bien tentent d'occire celle de l'équipe adverse. En ce qui concerne le second, de six à huit jouteurs s'affrontent au cours d'une manche de dix minutes pour ce qui peut s'apparenter à un Deathmatch en bonne et due forme. S'apparenter car, comme le reste du multi, Brotherhood est bien plus subtil qu'un FPS où le frag est moins prémédité.
Si l'Escorte peut donner une impression de champ d'action limité selon l'orientation qu'on lui donne, l'Assassinat est d'un autre calibre puisqu'une fois de plus, on est seul maitre de nos sens primaires que sont l'orientation et l'observation. De plus, l'ajout de skins accentue le ressenti d'être au milieu d'un banc de requins prêts à foncer sur sa proie. En tout cas, j'ai quand même la grosse impression que l'ensemble permet de grappiller de l'expérience plus aisément (qui sert, je vous le rappelle, à débloquer de nouvelles facultés liées à votre personnage), sûrement afin d'équilibrer les débats parfois un peu inégaux selon le niveau des joueurs. Petit bémol à signaler : si l'art de la guerre peut être tagada Sun Zhu, il requiert dans le mode Assassinat de locker obligatoirement sa cible, contrairement à tous les autres modes présents. Cela pourra parfois vous valoir quelques désorientations passagères selon les environnements et les maps étant donné que la caméra suivra votre cible.
En-dehors de cela, je ne saurais que trop vous conseiller de vous replonger dans le test de Brotherhood pour relire tout le bien que je pense de ce jeu en ligne iconoclaste.
Une map inédite fait également son apparition. Dans l'Alhambra, vous évoluez dans le quartier de l'Albaicín de Grenade, en Espagne, dont les multiples niveaux, en intérieur comme en extérieur, offrent une zone d'action vaste et variée et contrastant aisément avec les autres cartes déjà connues.

Note finale
8 / 10
Outre le fait qu'il contient de gros indices sur Assassin's Creed III, le contenu s'étoffe grandement, que ce soit l'agréable expédition en solitaire ou l'implémentation d'idées de qualité pour le multi, et vaut clairement les dix euros que vous pourriez être tentés de mettre dedans. Du moins, si vous êtes encore mordus de la franchise. Car si pour vous Ezio n'est qu'un beau parleur italien au milieu des "stronzo" et autre "cazzo" qui animent Rome, alors cette Disparition de Da Vinci ne vous fera certainement pas changer d'avis.
On a aimé
  • les nouvelles capacités d'Ezio
  • l'impression de ne pas être lésé
  • gambader encore et toujours sur les toits
  • la conception du temple de Pythagore
  • le doublage
  • le fait qu'Ubisoft n'occulte pas la tendance sexuelle de Da Vinci
  • la large présence maçonnique
On n'a pas aimé
  • le côté légèrement restrictif du mode Escorte
  • les quelques erreurs de clipping qui persistent
  • ne pas pouvoir tuer encore un Borgia
On s'en tape
Par AnGeL Aujourd'hui à 17h49 Vous devez posséder un compte Livegen et être connecté pour pouvoir poster un commentaire. Connexion Inscription Assassin's Creed : Brotherhood - La Disparition de Da Vinci

Assassin's Creed : Brotherhood - La Disparition de Da Vinci

  • PSS
  • Genres : Action / Aventure
  • Contenu téléchargeable permettant de disposer d'une nouvelle mémoire génétique pour le mode solo et de divers ajouts pour le multijoueur.
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