Quand le rap n'est plus du rap, Part 1 : On nous a vendu du rap, ça n'en est plus vraiment!

Evènement à marquer d'une pierre blanche : Un Homme arrive sur le blog.

Et je suis bien contente de l'accueillir, crois-moi, vu qu'il a plein de choses intéressantes à partager. L'Homme est une de mes connaissances chez qui je pique régulièrement des liens musicaux que je partage sur ma page FB. Jusqu'à ce qu'un jour je me dise que, quand même, c'est dommage de ne pas partager encore davantage, en lui proposant d'intervenir quand il en a envie par ici. Le voilà donc ici pour la première fois, avec le premier épisode d'une série dont il a pris l'entière initiative et là je salue l'idée, le style et la qualité du contenu. Alors voilà, l'Homme sur Le Blog de La Blonde. Première. Action.
"Lorsqu’une jolie blonde vous invite à partager son intimité, même juste musicale, vous n’hésitez pas un instant et vous vous jetez à l’eau en espérant donner le meilleur de vous même. Vous écourtez alors vos nuits et rallongez les quantités de substances permettant de tenir le coup (ma chaîne sport en fond, Mariage Frères et pisse-mémé). Vous tiquez un peu lorsqu’elle vous suggère de tout partager avec ses amis, notamment des vidéos. Surtout lorsque vous réalisez qu’elle ne met pas de « e » à amis ! Et puis vous vous dîtes : « au diable l’avarice ». Après tout c’est un don que mon père m’a fait si je peux rendre l’humanité un peu plus heureuse ! » En toute modestie bien sûr. Je parle en effet de la platine vinyle de mon vénéré paternel. Et puisque ces, épisodiques, sélections musicales demandaient quelques lignes de contextualisation (ne cherche pas lecteur je me complais dans le néologisme) alors c’est parti.   

LaBlonde attend de moi des petites trouvailles en musique urbaine, enfin « black », enfin tout ce qui ne touche pas aux Beatles et à Coldplay quoi !
Problème : à mon humble avis toute la musique contemporaine est née des musiques noires depuis qu’un certain Elvis Aaron quelque chose est né à Tupelo dans le Mississipi. Et même avant! Je soupçonne même Mozart d’avoir quelques obédiences afro caribéennes ! Quand on écrit la flûte enchantée… Bref afin de te faire comprendre que les catégories musicales servent plus à trier les bacs des disquaires qu’à autre chose, un petit post pour te faire regarder et surtout écouter différemment tes congénères à casquette ! ;)
L’Homme
Quand le rap n’est plus du rap… Et vice versa !
1ère partie  : On vous a vendu du rap. Ca n’en est plus vraiment...
Rocé
Autant le dire tout de suite Rocé fera l’objet de prochains post de ma part voire d’une éventuelle thèse ayant pour titre : « Les modificateurs argumentatifs et leur fonction politique dans la prose poétique du 21ème siècle en milieu urbain ». N’ayons pas peur des mots : avec un album inspiré du free jazz intitulé Identité en Crescendo Rocé a sorti un album majeur toutes scènes confondues… politique et philosophie comprises !
Un manifeste musical qui refuse le simplisme. Que ce soit dans son fond comme dans sa forme car si on parle de jazz, il s’agit en fait de free jazz, une musique qui, par conviction, a refusé les carcans rythmiques et mélodiques. 
Bref à écouter et réécouter car il est impossible de tout digérer d’un coup.Son dernier album « l’être humain et le réverbère », plus hip hop, mérite aussi de multiples écoutes, ne serait-ce que pour sa reprise de Jacques Brel. Pour le découvrir : 2 clips conceptuels et un live aux Mots de minuit pour situer le bonhomme.
L’un et le multiple avec Jacques Coursil

 
(A retrouver en cliquant sur les liens) : Besoin d’oxygène

Je chante la France
Common
Quand un rappeur de Chicago sort un album entier hommage à Jimi Hendrix cela donne Electric Circus, album mal aimé de la discographie de Common. A l’époque le rappeur pas encore acteur (Terminator renaissance, American Gangster, Wanted) avait même pensé à Dj Mehdi pour matérialiser sa vision musicale due aux effets psychotropes de sa relation avec Erykha Badu. Au final c’est Questlove des roots et Jay Dee qui ont réalisé cet album mythique. A noter la pochette référence à l'album de 1967 des Beatles Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band. Si, si c’est du rap !!!
Aquarius

Hocus pocus
Une autre de mes thèses à venir : « Pourquoi lui*, il peut écrire, composer, produire, réaliser les visuels, créer des t-shirts, « Dj-er », beatboxer, faire de la direction musicale et c’est toujours bien? »
Définitivement un groupe de hip hop, mais pas que…
Live au Zénith. J’y étais !!!

Hocus Pocus LIVE Zénith par hocuspocus
Wanna know
*Note de bas de page = le lui en question est 20Syl leader du groupe.

Féfé
Vous avez sûrement tout entendu sur la reconversion de Féfé du Saïan Supa Crew, de rappeur à chanteur. Je n’en rajouterai pas plus. Et vous ne trouverez nulle part chez moi de cette condescendance omniprésente dans tous les sujets sur le garçon (voir le commentaire de Manu Katché) sur le thème avant il rappait maintenant c’est un artiste. Ce qui est très drôle c’est que les critiques dans leur ensemble ont oublié qu’il rappe quand même sur une bonne partie de l’album.

Bon quand c’est M. Fred Wesley qui s’y met on ne peut rien dire : « You’ve finally decided to do real music now !"
Pas grand chose à ajouter. Les images de concert se suffisent à elles-mêmes !
En live

Ride Home avec Patrice"
Signé : L'Homme.