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Assassin's Creed, T1 : Desmond - Eric Corbeyran & Djillali Defali

Par Belzaran

assassinscreed1Titre : Assassin's Creed, T1 : Desmond
Scénariste : Eric Corbeyran
Dessinateur : Djillali Defali
Parution : Novembre 2009

Le week-end dernier, en attendant mon train Gare de Lyon, je suis tombé dans les rayons d’une librairie sur un album de bandes dessinées scénarisé par Eric Corbeyran. Cet auteur est incontestablement un de mes préférés. Son imagination semble sans limite et chacune de ses histoires me passionne au plus haut point. J’ai également eu le plaisir de voir qu’il s’était associé au dessinateur Defali. En effet, ces deux personnes ont travaillé ensemble sur le projet « Uchronies » qui m’a étonné et conquis. Le titre de l’album était « Desmond ». Il s’agit du premier opus de la série « Assassin’s Creed ». Certains doivent faire le rapprochement avec le monde du jeu vidéo. Personnellement je ne l’ai pas fait en achetant ce bouquin. En effet « Assassin’s Creed » est un jeu vidéo dont le premier opus est sorti en 2007. La suite est apparue dans les bacs récemment. L’album que je possédais alors dans mes mains avait pour but de nous conter l’histoire du jeu. Je me garderai donc de toute comparaison avec l’univers original dans le sens où il m’était jusqu’alors inconnu.

Concernant l’objet lui-même, il est édité chez « Les deux Royaumes » qui est une maison d’édition que je ne connaissais pas. L’histoire se déroule sur une cinquantaine de pages. Il est paru il y environ un mois et est vendu au prix approximatif de treize euros. La couverture a attiré mon regard. Elle y présente le gros mystérieux d’un homme et est dessinée dans les tons blancs, noirs et rouges. Je la trouve esthétiquement très réussie.

La quatrième de couverture nous présente la trame en nous posant des questions. Pourquoi Desmond Miles est-il prisonnier d’un laboratoire secret et ultrasécurisé ? Que cherchent les mystérieux scientifiques qui s’acharnent sur lui ? Quel formidable secret recèle sa mémoire génétique, enfoui tout au fond de son ADN ? Pourquoi ainsi fouiller dans le passé des ancêtres de Desmond qui appartenaient à la secte des Assassins ? Ne savent-ils pas qu’il est dangereux de réveiller la mémoire d’un Assassin ? Je ne sais pas l’effet qu’on ces interrogations sur votre curiosité mais elles sont arrivées à attiser la mienne. J’ai donc profité des deux heures de train qui ont suivi mon achat pour dévorer l’album.

J’ai une affection particulière pour l’univers des scénarios futuristes se déroulant dans notre réalité. Il n’y ici aucune faune ou flore inconnue ou bizarre. Le monde dans lequel se déroule l’histoire ressemble au notre. Seule la science semble donner lui à des possibilités jusqu’alors inimaginable. On se trouve ainsi plongé dans des laboratoires secrets et sécurisés, lieu d’expériences aussi louches qu’intrigantes. On est curieux de découvrir cette machine qui semble réveiller le passé génétique de chacun. En effet, Desmond en subit le fonctionnement et fait ainsi apparaître le passé de ses ancêtres. Au-delà du principe de fonctionnement qui pour l’instant nous dépasse, des questions apparaissent. Pourquoi Desmond ? Que retirer des aventures de ses aïeuls ? Quel est le but de ses hommes en costume qui semble diriger d’une main de fer tout cela ? En ce sens, le premier album est réussi car il attise na curiosité, nous donne suffisamment d’informations pour nous captiver mais trop peu pour qu’on ne se perde pas. Corbeyran fait la preuve de son talent dans le domaine. Je trouve sa patte donc je suis si friand.

Je me garderai de toute comparaison avec le jeu comme je vous l’ai dit précédemment. Je découvrais donc dans cet album un univers totalement nouveau. Je l’ai trouvé savamment décrit. En effet, on s’y immerge aisément. Par petite touche, les auteurs nous le font découvrir au fur et à mesure du déroulement de la trame. De plus, on voit apparaître un nombre assez important de personnages. Cela va dans le sens de l’intrigue qui apparaît relativement dense. Evidemment, comme tout premier opus d’une série, il y a une dimension descriptive dans la narration. Malgré cela, le rythme est assez soutenu. Bref, le dosage est subtilement dosé.

Côté dessins, j’ai retrouvé avec plaisir Djillali Defali découvert dans « Uchronies ». J’aime bien sa capacité à créer des ambiances autonomes quand on change de lieu ou d’époque. Cela participe au plaisir du dépaysement dans la lecture. Les personnages sont également réussis. On a aucun mal à différencier et il arrive à associer à chacun un caractère ou tout du moins un ressenti différent au lecteur. Après cette nouvelle réussite, il faudra que je sois plus attentif à sa bibliographie pour la découvrir davantage.

Au final, j’ai pris énormément de plaisir à découvrir cette nouvelle série. Le plaisir de découvrir un premier opus est particulier. On est plein d’attente et de curiosité. Une chose est sure, je n’ai pas été déçu. Si jamais vous prenez beaucoup de plaisir dans cette lecture, courrez découvrir l’univers de « Uchronie » qui se déploie sur trois séries « New York », « New Byzance » et « New Harlem ». Il s’agit d’une atmosphère et d’un monde qui est voisin de celui de « Assassin’s Creed » je trouve. Il ne me reste donc plus qu’à vous souhaiter une agréable lecture…

par Eric the Tiger

Note : 15/20


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