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Parker, Bettane, Robinson

Par Mauss
En plein travail à Bordeaux où Parker comme à son habitude goûte un très grand nombre de vins, et malgré les suites récentes d'opérations aux genoux, ce critique prend le temps, sur le forum de Squires, de mettre à sa façon - vivement - les choses un peu en place.

Il rappelle que toute les littératures faisant florès sur les blogs, forums et autres nouveaux médias, ne s'attachent qu'aux 40 crus qui s'arrachent de par le monde, notamment par une spéculation "anti-inflation" asiatique, qu'il rapproche de ce qui se passe aussi dans le domaine artistique.

Il rappelle sobrement que depuis ses premières visites, ses notes n'apparaissent que vers fin avril, et il est bien loin de la course au scoop vaseux d'être le premier à dire ce qu'il pense. Vous me direz, comme chacun attend surtout ses notes et ne lit les autres que pour passer le temps…

Il confirme que 2010 est un très grand millésime, pas aussi beau que le 2005 ou même le 2009. Et avec un bel humour (© Parker) :

"…but Bob Dylan must have been thinking about Bordeaux when he wrote the song-"With God on their Side""

Mais il affirme aussi avec force que bien des crus peu ou pas connus ont atteint des sommets de qualité, à pouvoir froufrouter joyeusement avec quelques classés en haut du panier. Il cite ainsi (© Parker) :

"La Lagune,Brane Cantenac,Grand Puy Ducasse,Smith Haut Lafitte,Malartic Lagraviere"

Il évoque aussi  :

"La Cour D'Argent, La Vieille Cure, Bolaire, Poujeaux,etc....and they are easily of classified growth quality, but don't offer much in the way of glamor"

En résumé, il exhorte un peu tout le monde, particulièrement les fonds spéculateurs anglais, à ne jamais oublier qu'à Bordeaux, il y a un paquet de petites propriétés qui souffrent, qui ont du mal, alors même qu'elles font plus que bien.

A rapprocher de ce que nous avons toujours dit ici : sa section "Sleepers" dans sa revue TWA est de loin la plus intéressante pour tous ceux qui ont des soucis de budget. C'est quand même une vaste majorité d'amateurs, non ?

Mais bon : tout le monde sait que si, in fine, tout bien économique voit sa valeur fixée par le croisement d'une offre et d'une demande, il n'en demeure pas moins - ce que savent pertinement les propriétaires - que certaines informations données par des critiques reconnus, sont un puissant facteur d'assistance à ce schmilblick "Offre-Demande".

Mr Parker reste très modeste en n'évoquant pas ce rôle qu'il joue, à son corps défendant…

Sic transit gloria mundi !!


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