Kumquats confits et RFO dans ma cuisine

Kumquats confits

In extremis, avant que Namour ne saute dans l’avion qui nous le ramènera sur l’archipel, je lui commande des kumquats en remplacement de la bergamote sur laquelle il n’a pas pu mettre la main et dont je ne connaîtrai le goût seulement grâce à ce que j’en ai lu.

Parce que j’avais vu cette alléchante recette chez Macaronette, qui la tenait de « Recettes d’une chinoise », magie de la transmission internet et honnêteté intellectuelle de celles qui divulguent leurs sources permettant ainsi d’autres découvertes, il me fallait essayer de cuisiner « ces mandarines d’or » et puis le kumquat est photogénique, non ?

Il y a quelques jours, j’avais trouvé en commentaire, une invitation de RFO souhaitant traiter le sujet des blogs et connaître le pourquoi du comment, de la genèse au quotidien, de la vie de blogueuse.

Après moult hésitations, tergiversations et consultations familiales, nous nous sommes dit que c’était plutôt rigolo et sûrement indolore de transformer ma cuisine en plateau. Et me voilà officiant avec deux personnes dont une encombrante caméra, à virevolter du robot à la casserole, en faisant un détour par le four pour enfourner le pain. J’avais tout d’abord un peu râler, lorsqu’on m’avait (très gentiment) demandée s’il était possible de cuisiner mais Namour ayant ramené quelques produits n’attendant pas et avec un apéro prévu le soir, j’avais finalement des tas de choses à faire, journaliste ou pas.

Tchac, tchac, tout va bien trop vite, « pourriez vous rouvrir le four ? » demande la journaliste en tendant son micro en forme d’énorme patte de lapin.

Comment lui expliquer que non, le pain ne supporte pas le chaud et froid, et laisser la porte du four ouverte et toute la bonne chaleur s’échapper est totalement inconcevable. Souriante mais néanmoins contrariée (j’déconne, j’étais super conciliante, pour me faire rouvrir c’te porte, il fallait que je le sois), j’obtempère et me retrouve avec la peau de lapin sous le nez. Première question : Alors vous faites ça tous les jours ? Ben oui, faut bien manger.

Je fanfaronne mais j’ai tout bien répondu poliment et précisé quand je préférais que telle réplique ou telle image soit coupée au montage, notamment celle ou je mange sauvagement mes feuilles d’épinards que j’avais trempées dans mon houmous histoire de créer une ambiance bucolique pour ma photo. Pour une fois que j’avais de la verdure suffisamment fraîche pour être « photographiable » j’en ai planté dans ma purée de pois chiche et m’en suis débarrassée en l’enfournant fort peu élégamment avant d’en coller sur l’appareil photo. J’aurais pu les balancer sur l’oeil de la caméra, histoire de rigoler et de tester l’humour du cameraman mais je me suis bien tenue.

En préparation pour la soirée, les recettes viendront plus tard, j’ai donc cuisiné :