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Assassin’s Creed: Brotherhood sur PC

Publié le 05 avril 2011 par Gameinvaders
Le test du DLC

Comme pour les deux épisodes précédents, la version PC d’Assassin’s Creed: Brotherhood ne fait pas exception et sort quelques mois après les versions consoles (sorties en novembre 2010). Et encore une fois, on a droit à une compensation avec le dernier DLC, « La Disparition de Da Vinci » incluse. Mais cela suffira-t-il à satisfaire les fans sur PC qui ont tant attendu (même si depuis le temps, on y est habitué)? Et avec tout ce temps supplémentaire, Ubisoft a-t-il réalisé un portage correct?

Assassin’s Creed: Brotherhood sur PC

On reprend là où on s'est arrêté.

Malgré mon amour pour cette série, je n’étais pas très enthousiaste pour ce que je considérais comme un Assassin’s Creed 2.5, non en termes de contenu mais en termes d’amélioration globale (je m’attendais tout de même à un épisode de qualité). Pour cette raison, l’attente de la version PC retardée ne m’a pas été très douloureuse. Seulement, j’avais tort… Malgré son temps de développement très court (un an), Ubisoft nous prouve qu’avec une bonne base (Assassin’s Creed II) et cinq studios, on peut toujours améliorer un jeu sans le surexploiter. En effet, aujourd’hui Assassin’s Creed: Brotherhood est, sans conteste, le meilleur épisode de toute la série. Je ne vais pas m’étaler sur le jeu en soi, puisqu’un test a été fait par Kal-el sur PS3, et je vous présenterai mon point de vue dans un futur Com’In Play, qui, si il ne l’est pas déjà, sera bientôt visible en bas de page. Je vais plutôt vous faire part des spécificités de la version PC, notamment de la qualité du portage ainsi que du DLC inclus.

Assassin’s Creed: Brotherhood sur PC

La meilleure vue sur Rome, c'est depuis le Colisée.

En plus d’une qualité graphique supérieure avec de meilleurs effets de lumière et plus de détails au niveau des visages et de leurs animations, Brotherhood sur PC arrive à maintenir un frame-rate aussi bon, ou même plus élevé que le deuxième opus sur une configuration identique (GeForce 9800GTX+, Core 2 Quad Q8200 et 4 Go RAM). Pour être plus concret, en configuration « medium » (avec 2 couches d’anti-crénelage) à 1980×1080, le jeu tourne de 20 à 30 FPS en ville et de 40 à 60 FPS dans les lieux clos ainsi qu’à l’entraînement virtuel (du moment que les cadavres ne se tassent pas trop). Pour ce qui est de « l’affreux » DRM qui nous obligeait à rester connecté de façon permanente, il a été retiré et vous pouvez désormais profiter du jeu en mode solo même si vous êtes hors ligne. Vous n’aurez cependant pas accès à certaines fonctionnalités sociales online. D’ailleurs, l’une d’elles qui a été exclusivement ajoutée à la version PC est l’investissement : on peut investir dans un des magasins de la ville, et plus celui-ci est fréquenté par les autres joueurs, plus on récolte d’argent. Personnellement, je n’ai pas eu l’impression d’en avoir profité beaucoup, mais ça reste une addition sympathique reliant les joueurs, même dans le mode scénario. Pour ce qui est du multi-joueurs, pour l’instant je n’ai toujours pas réussi à me connecter à une session malgré mes nombreuses tentatives. Apparemment le multi-joueurs sur PC est désert, et je n’arrive pas à trouver des compagnons de jeu… Ou alors, c’est un problème technique des serveurs Ubisoft.

Assassin’s Creed: Brotherhood sur PC

C'est joli, mais ça n'est sûrement pas écologique.

Passons maintenant à la « La Disparition de Da Vinci«  qui pourrait également intéresser les possesseurs du jeu sur console : le nouveau DLC ajoute une séquence solo en plus, ainsi que des maps et des modes de jeux multi-joueurs. Comme je vous l’ai dit plus haut, je n’ai pas pu tester le multi-joueurs, donc rien à dire là-dessus pour le moment. Quant au contenu supplémentaire du mode solo, celui-ci se présente comme un chapitre de 2 heures de long (pour ma part, j’ai mis 3 heures). Dans ce « petit » épilogue, on retrouve des mémoires restaurées de 1506, un an avant la dernière mission d’Ezio. Celui-ci revient à Rome pour que De Vinci lui dégote un navire en direction de l’Espagne. Mais il se fait enlever par un étrange groupe sectaire. À l’aide de l’indice que lui a laissé son ami, Ezio doit retrouver les tableaux volés du génie afin de retrouver l’emplacement d’un temple ancien. Bien loin du médiocre « Bataille de Forli » et d’un « Bûcher des Vanités » plutôt moyen, les missions de « La Disparition de Da Vinci » sont bien variées avec des passages à la Da Vinci Code et d’autres qui font penser à Benjamin Gates. On a ici droit à un chapitre savoureux mais néanmoins dispensable dans le sens où ce n’est pas un bout scandaleusement extrait du jeu, puis vendu en kit (cf. : Assassin’s Creed II et Prince of Persia 2008).

Assassin’s Creed: Brotherhood s’arme de plusieurs nouveautés et d’une grande quantité de contenus tout en réajustant les tirs du II, ce qui dans l’ensemble donne un résultat presque parfait. En effet, on a encore quelques problèmes mais la série n’a cessé d’avancer dans la bonne direction depuis sa création, et le tout fonctionne à merveille sur PC. Il ne faudrait tout de même pas remettre ce numéro d’acrobate tous les ans, à savoir : développer un titre en un an (même avec cinq studios). On a eu un bon résultat cette fois-ci parce que l’on est resté en Italie avec une structure de base identique, mais pour un tout nouveau contexte, il faudra du temps pour mettre en place une œuvre de qualité.

Score:

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