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Les cahiers au feu et l'éditeur au milieu.....

Publié le 12 avril 2011 par Michelleblack
Les cahiers au feu et l'éditeur au milieu.....
Michelle Black s'est bercée d'une illusion, celle de trouver un éditeur assez courtois pour publier son oeuvre. Son "Oeuvre"? Quel ego démesuré car après avoir envoyé son manuscrit à moult éditeurs et n'avoir reçu aucune réponse fût-t-elle négative (Pas très courtois, non?), la voix de la résignation s'est emparée d'elle. Si au moins, il en existait un qui avait assez de cran pour lui dire:"Il est nul ton futur bouquin qui ne le sera, d'ailleurs, jamais. Il est à ch...Trop de clichés, une syntaxe merdique, dépourvu de style et alors l'histoire, n'en parlons pas, jamais aucun lecteur, pour autant qu'il y en ait un, ne gobera le récit de cette Lisa qui part aux States pour retrouver un hypothétique cousin et qui trouvera l'amour (Ah! L'amour, toujours l'amour!) en la personne de Sam, brillant avocat (Evidemment!). Finalement, elle se fera embrigadée par une société secrète du genre "Nouvel Ordre Mondial" qui sacrifie ses victimes en les marquant de signes cabalistiques....Bref, une histoire à dormir debout, un bon soporifique, quoi. Non, trop nul, à jeter à la poubelle." Oui, Michelle Black se voyait déjà en haut de l'affiche, comme dit Aznavour, mais elle est retombée aussi sec et s'est laissée bercer comme dans ces sièges balançoires ultra kitsch qu'on pouvait trouver dans les jardins, dans les années 70. On se balançait tellement qu'on finissait par s'endormir. L'adulte reste et restera un éternel enfant. Eh! ben, moi c'est pareil, cette foutue illusion m'a tellement bercée que je m'endors sur mon ouvrage, sur mes manuscrits et mes personnages attendent sagement sur l'étagère. Etrange destinée, n'est-ce pas, que de finir de cette manière sans que personne ne sache ce qu'ils sont devenus au terme de cette balade New Yorkaise? New York se languit-elle de moi ou est-ce moi qui me languis de New York? Cette histoire est née d'un amalgame, ce désir intense de vivre à New York et cette recherche d'identité et le récit surgit comme ça, sans crier gare. Je connais cette ville par coeur à force d'avoir compulsé le plan et déterminé le tracé spécifique de Manhattan dans lequel mes personnages évoluent. Central Park et la 5ème avenue n'ont plus de secrets pour moi et le Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir est toujours à la même place et par temps clair on peut deviner Ellis Island, là où mon grand-père a débarqué un jour lointain. Mais de ça, tout le monde s'en fout et il a raison. De toute façon, après avoir lu le billet de Georgesf, il vaudrait mieux que je vaque à d'autres occupations. Mais il y a des exceptions qui confirment la règle. Prenez J.K. Rowling qui a connu les mêmes angoisses avec son Harry Potter. Refusée quantité de fois et un jour, son prince est arrivé: un agent littéraire qui a trouvé l'éditeur ad hoc et vous connaissez la suite.....mais ça se passe là-bas, de l'autre côté de la Manche. Ici, point d'agent à l'horizon, il paraît que les éditeurs francophones les détestent. Alors......L'espoir fait vivre Michelle black et la longue attente aura sa peau! Allez, je vais tenter de faire ami-ami avec Pire, Luc Pire, l'éditeur le plus charismatique de la planète édition qui lui ne fait pas dans la fiction. Merde........

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