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Déjà en 2004: « Appel de l’intelligentsia », à la veille d’une autre élection ...

Publié le 03 mai 2011 par 237online @237online

Écrit par Le Jour   

Mardi, 03 Mai 2011 10:09

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Les enseignants des universités d'Etat ne sont pas à leur première motion de soutien au président de la République. Deux autres ont précédé celle du 08 avril dernier. En août 2010 et en février 2004. Si les mêmes procédés d'élaboration ont été mis en place, elles avaient toutes le même objectif : réaffirmer le soutien des enseignants et chercheurs des universités d'Etat à Paul Biya.
En 2004, alors que l'opposition est en quête d'un candidat unique pour faire face à Paul Biya, Cameroon Tribune, publie le 27 janvier 2004, ce qui restera dans l'histoire comme « l'appel de l'intelligentsia ». Une motion de soutien où les enseignants des universités déclarent : « Nous, intellectuels camerounais, demandons au peuple camerounais d'accorder au président Paul Biya un nouveau mandat ».

Coup de tonnerre au sein de l'opinion publique. Hommes politiques et acteurs de la société civile montent au créneau pour critiquer l'initiative. Tandis qu'on rappelle que l'école doit être laissée aux écoliers, François-Xavier Etoa, l'un des signataires de cet appel, explique dans l'édition du 17 février 2004 du quotidien gouvernemental: « Je suis tout à fait de ceux qui pensent qu'il fallait que les intellectuels et les universitaires prennent position. D'ailleurs moi-même, librement et souverainement, j'ai signé cet appel parce que j'ai trouvé son fondement justifié ».

Le 18 août 2010, Cameroon Tribune publie une autre motion de remerciement adressée au président de la République par des universitaires, étudiants et chefs d'entreprises. Ce texte signé par 110 personnes, avec en tête Jacques Fame Ndongo, expriment leur « gratitude à son excellence monsieur Paul Biya, président de la République du Cameroun, chef de l'Etat, pour avoir suscité et permis la mise en place d'une synergie entre le monde socio-professionnel et les universités, dans le but de faciliter l'employabilité des diplômes de l'enseignement supérieur pour un Cameroun émergent à l'horizon 2035 ».
La plupart des enseignants signataires des motions en 2004 et 2010, se retrouvent à nouveau sur la liste publiée par Cameroon Tribune le 08 avril dernier. Une constance cependant : en 2004, en 2010 comme en 2011, de nombreux enseignants ont toujours nié avoir opposé leurs signatures sur ces documents.

Soutien inconditionnel

Au bout de plusieurs considérants, la déclaration du 8 avril se termine ainsi : Réaffirmons notre engagement à la promotion des idéaux de paix, de démocratie dont le but ultime, est de concourir à l'épanouissement global de l'individu qui est au cœur du projet de société humaniste qu'il propose au peuple camerounais dans son ouvrage-programme intitulé : pour le libéralisme communautaire. Exhortons à poursuivre cette œuvre ô combien exaltante et pleine d'espoir pour la Nation camerounaise en général et l'enseignement supérieur en particulier ; lui réaffirmons notre soutien inconditionnel et sans faille, dans le cadre de la modernisation de l'enseignement supérieur au Cameroun ; Adressons une motion de déférente et profonde gratitude à son excellence Paul Biya, pour sa grande magnanimité et sa sollicitude constante à l'endroit de l'enseignement supérieur.


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