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Primeurs 2010 à Bordeaux : fin ! Enfin.

Par Mauss

Voilà. Les dernières notes paraissent. Celles du Grand Jacques sur son blog (ICI), un commentaire sans gueule de bois de Burtschy dans le Figaro de ce jeudi, et le très classique supplément de Dupont dans le Point (merci pour les 206 vins à moins der € 10) où je reste confondu par cette capacité extraordinaire d'oser dire à partir de quelle année le vin sera bon (buvable) et combien de temps il tiendra ! Purée ! Quelle intelligence de la chose !

Je vous rassure tous : aucune surprise dans le haut de gamme, tous les classés et assimilés sont bien notés, avec personne pour stigmatiser la grande élasticité morale de la chose, à savoir des vins dégustés à l'aveugle, d'autres non. Désolé, mais pour moi, cela devient totalement insupportable ces deux poids deux mesures.

"Ils sont condamnés (par les prix qu'ils pratiquent) à faire tout grand". Ben voyons ! Ne devenons pas aveugle : combien de journalistes ont mis plutôt une note au nom du château dans lequel ils entraient avec révérence et à voix basse, plutôt qu'au contenu du verre ?

Qu'on me permettre d'avoir des doutes sur la chose.

Attendons quelques jours, et on trouvera sur le site de Bertrand Le Guern les comparatifs qui eux, restent d'un intérêt réel : en quoi les continentaux sont-ils proches ou lointains des anglo-saxons ?

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