Merci aussi à Peter Züllig, grand amateur et connaisseur de vin venu de Suisse (via le Cap d'Agde) en compagnie de sa charmante compagne, d'avoir aimé nos vins sauvages au point, d'en avoir fait un bel article sur le plus grand forum de vin Allemand, Wein-Plus
Les germanophones pourront le lire dans le texte, en cliquant sur l'image ci-dessus - pour les autres, je me suis permis, de traduire quelques passages, qui m'ont particulièrement touché et enchanté - même si, encore une fois, ma modestie a du en pâtir;-)....
„Vins sauvages“ sont censés d'être élaborés ici. Le terme est difficile à traduire. Littéralement: wilder Wein, dans le sens : vin authentique, proche de la nature. Je pense, s'il y a des abeilles sauvages, du riz sauvage, des animaux sauvages etc, pourquoi pas aussi du "vin sauvage".
"Vinification naturelle, culture organique" si je regarde le vignoble et plus tard - ans la maison cinq-centenaire - l'élaboration des vins et quand j'écoute la vigneronne, c'est là ,que je comprends: ce ne sont pas des des mots à la mode ici, comme tout ce blabla bio des supermarchés. Ce sont ici des termes, pour une culture du vin "hors piste", qui n'est pas seulement poursuivie avec persévérance mais aussi vécue au quotidien."
Lisson Avril 2011 - copyright : Peter Züllig
"Les "vins sauvages", comment sont-ils? Comment est-ce qu'ils se présentent? Une visite de vigneron sans dégustation - inimaginable.
Dans la cave fraîche, les vins se présentent un peu "froid", peut-être même un peu inaccessible. Mais ils
s'ouvrent déjà après la première gorgé - leur gesticulation sauvage se calme au palais - le sauvage se transforme en gorgé fine, différenciée, séduisante et savoureuse. Ce qui semblait être des
angles et accroches s'adapte, à un panorama de la nature, que je m'imagine, qui inspire ma fantaisie: d'abord thym, romarin, laurier, sarriette et marjolaine, ensuite persille, estragon,
cerfeuil, même de la ciboulette sauvage et des châtaignes. Que de l'imagination? Résultat d'une nature tout juste saisie dans la panoplie des odeurs de ce qui m'entoure? Est-ce que tous ces
arômes reniflés se retrouve vraiment dans le vin? Où est-ce qu'ils n'existent que dans mon imagination?
Cela n'a finalement pas beaucoup d'importance, ce n'est important que pour le chroniqueur. Ce qui importe finalement:
les vins sont bons, ils sont uniques, ils sont uniquement bons, bref des vins sauvages."
carte postale copyright: Lisson
et Peter Züllig conclut son article, avec ces mots:
"C'est rare, que j'écris une colonne sur un domaine isolé. Ce coup-ci je fais une exception. Pourquoi? Parce que tout est un peu différent, la vigneronne et son partenaire, le domaine, la vigne et le vin. Je connais la vigneronne depuis des années - que virtuellement. Dans le temps, elle écrivait aussi dansle forum de Wein-Plus. Ensuite elle s'est plongée dans son propre blog (http:weingut-lisson.over-blog.com). Je l'ai croisé de nouveau lors des "Weinrallye". Et maintenant, j'ai aussi connu (un tout petit peu) son monde réel.
La conclusion: Il est quand même bien, de quitter l'Internet du temps en temps, pas seulement pour boire et savourer des vins, mais aussi pour apprendre, comment ils naissent, dans quelle lutte, par exemple contre le goût prononcé des sangliers. Des vins spécials ne se font pas dans des espaces épurés, quasi en quarantaine. Ils naissent surtout dans la nature, avec des sage-femmes comme Iris Rutz-Rudel, qui sait élaborer quelque chose d'inimitable, des vins sauvages."