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[Critique Blu ray] Stand By me

Par Gicquel

C’est un film mythique, pour des tas de raisons. En tout cas dans mon esprit il était resté tel quel, et après l’avoir revu, c’est plutôt mitigé. Le roman de Stephen King dont il s’inspire , « The Body »  n’a rien des monuments d’horreur qi’il érigera par la suite.
C’est une histoire d’ados qui pendant deux jours vont vivre volontairement à la dure, en quête d’un cadavre. Les gamins,et les  jeunes gens de l’époque jouent bien, mais bizarrement sur l’ensemble aujourd’hui on ne retient que les noms de  River Phoenix, décédé en 1993 Kiefer Sutherland, Jerry O’Connell, John Cusack, et puis c’est tout !

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Rob Reiner de son côté s’emploie à les conduire tout à fait correctement, en menant tranquillement ce road movie d’ados en un aller-retour sans grande surprise. C’est surtout la bande-son qui retient mon attention. C’est là vraiment toute une époque qui revit à travers des airs rock’n rolls, dont l’un est même chorégraphié par le quatuor déambulant sur les rais et c’est très drôle.
Et il y a bien sûr le fameux titre éponyme écrit et composé par Ben E. King qui connaîtra par la suite des tas et des tas d’adaptations. Personnellement avec l’originale je vous conseille celles de Otis Redding, et Willy DeVille.

LES SUPPLEMENTS

Pour fêter le 25e anniversaire de ce film mythique, la version blu-ray se décarcasse un peu, pour qui aime le cinéma.

[Critique Blu ray] Stand By me

Picture in picture
Ou les retrouvailles 25 ans après du réalisateur et de deux comédiens Wil Wheaton et Corey Feldman ( le frenchie du quatuor ) qui commentent certains passages, séquences ou images à leur façon. C’est assez intéressant puisque cela revient à un making off audio avec les images du film. Bien évidemment on parle beaucoup de la chanson-titre, de la participation avortée d’un certain Michael Jackson et des lieux de tournage que les protagonistes n’ont pas toujours reconnus. Autant de souvenirs que de commentaires, c’est passionnant.
Sur les pas de
Stéphen King et Rob Reiner évoquent chacun de leur côté l’émergence du roman et du film. « Mon expérience personnelle, l’histoire d’un môme qui se cherche sans se trouver, et qui recherche en vain l’approbation d’un père, ça, je pouvais l’adopter, j’avais connu ».
Le clip
Un grand moment de cinéma-chanson, auquel deux comédiens du film participent River Phoenix et Jerry O’Connell C’est bien un clip de l’époque, forcément daté, mais contrairement au film, il s’inscrit dans une histoire, celle du rock’n roll en l’occurrence.

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