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Rocky V

Publié le 29 mai 2011 par Flow

Rocky V. (réalisé par John G. Avildsenn)

Zéro punch.

 

 

Le plus mauvais opus de la saga. Sans aucun doute possible. Stallone voulait renouer avec les origines du personnage mais ce retour aux sources manque d'enjeux et de punch. C'est mauvais, caricatural et interprété de manière douteuse. A oublier.

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Rocky rentre de Russie et il doit gérer une mauvaise surprise. Pollie, son beau-frère a donné une procuration au comptable familial qui en a profité pour lui voler tout son argent. Alors que quelques combats suffiraient à le sortir de l'embarras, il se découvre une maladie qui l'empêche de remonter sur le ring. Ils retournent donc dans leur ancien quartier...

Bonnes intentions.

Qui dit suite dit surenchère. Cette saga ne déroge pas à la règle et les opus III et IV y ont laissé des plumes (ennemis toujours plus grands et puissants, enjeux plus importants...). Mais avec ce cinquième opus, Stallone va dans la direction opposée. Il veut livrer un film minimaliste qui établirait un lien direct avec le premier opus (le retour de la pauvreté et des bas-fonds de Philadelphie n'est pas innocent, bien que la raison évoquée pour y ramener les personnages ne soit pas très subtile). L'idée était bonne, l’exécution est mauvaise.

Psychologie simpliste.

Le film est trop court. Il tente de travailler la psychologie de ses personnages mais n'a pas le temps de le faire. Du coup, le résultat semble caricatural. Rocky prend un élève et délaisse son fils d'une scène à l'autre alors qu'il était collé à lui cinq minutes plus tôt. Son gosse (véritable tête à claques) en pâtit et fait sa crisse d'adolescence dans un laps de temps express. Enfin, son apprenti passe du statut de relève potentielle à connard en deux-temps trois mouvements. Du coup, le jeu des acteurs sonne faux et les limites de Stallone deviennent plus visibles.

Zéro punch.

Le retour aux sources raté se répercute sur l'intrigue. Les enjeux sont quasi-inexistants tant on se contrefout du sort du boxeur blondinet. Et la relation père/fils est trop basique pour attirer l'attention. C'est dommage, car l'idée du successeur n'était pas mauvaise. Il semblait essentiel que Rocky commence à transmettre son savoir. Stallonne et son personnage ayant été épuisé par les suites précédentes. Mais c'est loupé.

 

En partant d'une bonne intention, Stallone livre sa plus mauvaise prestation. C'est dommage mais ça l'aurait été encore plus si cet opus avait conclu la saga. Heureusement, le vrai retour aux sources est pour le prochain.

 

 

Les+ :

- Bonnes intentions.

 

Les- :

- Inutile!

- Mauvaise éxécution.

Note:

0


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