Une maison habitée par des forces obscures qui terrifient ses occupants : le thème sera repris de nombreuses fois et connaîtra son apogée avec le Shining de Kubrick. Amityville propose des idées visuelles hallucinantes mais n’arrive pas à les mettre au service d’un scénario intelligent. L’intrigue est bancale et incohérente. Dommage…
Synopsis : 1974. Un jeune homme a tué toute sa famille dans une maison d’Amityville. Malgré cela, la famille Lutz s’y installe. Des phénomènes étranges surviennent alors…

Pourtant, malgré un potentiel horrifique certain, Amityville pose tout un tas de mystères (la ressemblance de George avec l’ancien meurtrier de la maison, le personnage de Jody, les yeux rouges qu’aperçoivent de temps à autres George ou sa femme, le rôle des mouches, ce qui se cache dans la cave, le passé de la maison, les billets disparus…) et n’en résout aucun. Il est facile d’incorporer des éléments surnaturels à un film, il est toujours plus délicat de leur donner une cohérence ou une explication satisfaisante. Toujours plus délicat d’expliquer un mécanisme. Ici, Stuart Rosenberg semble avoir renoncé. Le spectateur comprend bien que la maison a un problème, mais ça n’ira pas plus loin.
Le film se termine alors un peu n’importe comment, comme si le réalisateur avait eu aussi hâte d’en finir que ses personnages de fuir la maison. On reste carrément sur notre faim.
Note : 3/10
Amityville, la maison du diable (Titre original : The Amityville Horror)
Un film de Stuart Rosenberg avec James Brolin, Margot Kidder, Rod Steiger
Film d’horreur – USA – 1h54 – 1979