HARD ROCK - Après THE NEWZ en 2008, les éternels rockers écossais reviennent avec leur deuxième album dans leur configuration actuelle, BIG DOGZ. Malgré un début prometteur, cet album n’est malheureusement pas à la hauteur d’un groupe avec une tradition musicale aussi riche.
BIG DOGZ est un album musicalement très accompli, le groupe variant les styles avec aisance. Par contre, les paroles peu travaillées et les incessantes répétitions laissent transparaître une certaine paresse de la part de Nazareth. Pour une raison indéterminée, des voix inconnues et irritantes viennent perturber des chansons sinon correctes comme No Mean Monster et Sleeptalker. La voix de Dan McCafferty, clairement dégradée depuis son dernier album, n’est pas à son apogée, et peine particulièrement pendant les chansons lentes comme Time and Tide.
Naze – areth ?
L’album débute bien avec Big Dog’s Gonna Howl, un titre rock classique bon enfant. Le rythme est malheureusement tout de suite perdu avec les trois chansons suivantes, ennuyeuses et peu remarquables. Les gars de Dunfermline se rachètent avec l’excellent Radio, la guitare acoustique apportant une dimension différente et bienvenue. Le niveau baisse de nouveau avec Time and Tide, une chanson qui semble aussi longue que la carrière musicale du groupe ! Les choses continuent sur ce ton jusqu’à l’avant-dernier titre, Butterfly, qui est également mémorable par son originalité, sa qualité musicale et son sujet émouvant, démontrant de quoi le groupe est encore capable.
En conclusion, BIG DOGZ est un album qui déçoit et ne sera probablement pas considéré comme un classique de Nazareth.
Ecrit par Patrick Heck - Le 12 jui 2011