Je continue mon voyage à travers le monde du synthétique. Washed Out est la nouvelle sensation sur laquelle on a collé l'étiquette de la chillwave de la même manière que pour Toro Y Moi dont vous avez pu lire la chronique ici alors que c'est ni plus ni moins de l'electro pop. Mais dans la musique d'Ernest Greene, l'américain qui se cache derrière Washed Out, l'electro a pris le dessus sur la pop, les claviers et les boîtes à rythmes dominent les instruments sans jamais être agressifs bien au contraire toujours de manière subtile et funky.
Ses compositions sont de véritables matelas sonores sur lesquels on se jette les yeux fermés, des coussins musicaux où l'on pose nos deux oreilles de manière sereine, une enveloppe mélodique dans laquelle on s'engouffre comme dans un drap en satin. Ce disque est idéal pour des câlins sonores à l'instar du très moelleux morceau intitulé "Soft". Vous finirez par fermer les yeux ("Eyes Be Closed") et rêver des étoiles plein la tête. Le genre de disque idéal pour ces derniers jours pluvieux.
Extrait : Far Away