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La Vache Festival 2011, Stroppen, Halle, le 5 août 2011

Publié le 05 août 2011 par Concerts-Review

Quatrième édition de ce free festival mis sur pied par Bellah vzw, il a toujours lieu au Stroppen, un coin perdu dans les champs de maïs à Halle.
A l'affiche: cinq groupes, un amuseur public ringard et, après 22:00, des dj's ou stars locales du drum & bass ou dubstep.
Avec Fred Cerise, déboussolé car sans compas indiquant le nord, nous assistâmes aux concerts rock.
Son impeccable, bière à prix démocratique et défection inexplicable du public, certains groupes ont joué devant 13 personnes, personnel du bar et techniciens inclus... alors qu'en quittant les lieux nous aperçûmes une soixantaine de gamin(e)s attablés dans le jardin, sans compter un imposant peloton se rendant vers le local pour assister à l'afterparty!
A te dégoûter d'organiser un festival 'rock', engage un bête deejay, refile lui 200€ et t'auras 150 personnes picolant à rendre jaloux feu Amy, tu te rempliras les poches sans stress aucun!
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15h30' Callosity
Un duo souffrant de cors aux pieds?
Quoi, Fred?
Tu leur conseilles l'onguent du laboratoire Diabelle... ça marche pour les hémorroïdes cérébrales ta vaseline?
Assez ri: Dries Decoster: Vocals and Guitar et Roeland Gijsens: Drums ( Halle) sont des kets de 18 ans à peine, ayant fondé Callosity il y a 10 mois, ils ont donné 3 ou 4 gigs et ouvrent pour celle qui rit.
Ces gamins furent loin d'être ridicules, leur indie rock lorgnant aussi bien vers la Britpop, que le blues garage à la Black Keys ou White Stripes, tient la route.
D'accord le truc est artisanal, appliqué et scolaire. Roeland, derrière ses caisses, ressemble à un étudiant envoyé au tableau sans connaître sa leçon, mais il assure!
Dries possède une excellente voix, son jeu de guitare est pas nul, même si il n'ose aucun solo et joue quasi tout le set en rythmique.
Contact avec le public: nihil... pas un mot, pas un signe: le trac sans doute!
Sinon rien à redire, c'est sympa, tu t'ennuies pas une minute et malgré 2 ou 3 pannes d'éclairage et une corde pétée, Callosity a réussi à intéresser la maigre assistance.
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Setlist( eigen nummers):' Still you are here' de l'indie minimaliste- ' The end and the beginning' même scénario- ''Tomorrow' aux reflets Kooks- le nerveux ' For better or for worse' joué dans le noir, la vache, zont pas prévu de bougies !- on joue à cache-cache: 'Playing hide and seek' sonnant sixties - ' Summer' sans soleil - les bluesy ' Selfmade man' et ' Smoke and...(?)- 'December' un midtempo hivernal- ' Born to run away from you' veine Arctic Monkeys et retour au dirty bluesrock avec 'Life is roundabout'!
Du bon boulot, encore 'rough', mais le potentiel existe!
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My Lai
16 mars 1968: le massacre de Mỹ Lai ( présumé repaire de Viêt Côngs): 504 victimes de 1 à 82 ans... What's in a name!
Sont trois, originaires de Roosdaal: Koen Devits: Drums & Vocals/Matthijs Verstegen: Guitar & Vocals/Brent Van Lierde: Bass, ils remportent le prix du band le plus prometteur lors du récent
Zennetoer et, après ce qu'ils ont étalé hier, ce titre ne semble pas volé.
Leur noise/crossover rock fait mal, très mal: ça cogne dur, s'agite ferme, c'est solide comme un menhir de Carnac. Faut être fan de Mireille Mathieu pour ne pas headbanger ou se déhancher à l'écoute de leur cocktail.
Le rugueux ' Rough Music' entame le set, suivi d'un ' Catwoman ' aussi sensuel que Halle Berry.
P1130722.JPGUn son gros comme dikke Bart et une énergie virile.
Une version hargneuse de 'Come together', puis l'incendiaire 'Molotov' pendant lequel le chant, étrangement, prend des tonalités Bob Dylan.
'John in the cage' est un vieux titre retravaillé, on y a inséré une valise affirme Koen, qui, d'ailleurs, tabasse une Vuitton made in Taiwan.
Sais pas si ce Johnny dans la cage est le même que celui d'Antoine le fourrant à Médrano, mais cette élucubration noise déménage un max.
'Princip' du hard funk sentant les Chili Peppers.
'Boudewijn'
Qui? de Koning? de Groot?
Non, Boudewijn de Kwade, un tueur!

Un groove redoutable pour finir: 'Batman' .
Chauve qui peut!

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R I B ( Roll in Babe)
Déjà présent à l'édition 2, à laquelle tu assistas en 2009!
Un nouveau bassiste depuis quelques semaines, line-up 2011: Fré: drums, Bram: gitaar, Michael: zang en gitaar, Arun: bas!
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C'est toujours la belle/grande gueule Michael qui joue à la vedette, mais c'est Bram qui te sort les soli les plus saignants.
Au programme du rock sans artifices, bien gras et juteux avec des traces Rolling Stones, Bad Company mais aussi Bon Jovi, Bachman Turner Overdrive et quelques éléments stoner.
Pas super original, mais les gamines affectionnent, Fred un peu moins, on peut pas le ranger dans le rayon pucelles!
' Baby Baby' pour les petites justement, ensuite, d'après eux, 'Money is black', viens pas ajouter et n'a pas d'odeur!
'Road 69' , le moteur ronronne, le paysage est sympa!
Ouais, ajoute Fred, mais le chauffeur se la pète!
Si peu!
' So give it to me'
Keske tu veux, de l'amour?
' I'm gone'
Halle, vind je het een beetje leuk?
Ja, mevrouw.
' Chillamonica': beau numéro du petit Bram, la rythmique est sans failles, le playboy chante juste!
Tout le monde il est heureux!
'Sex' un copier/coller des Stones époque 'Bitch'!
'My radio', branchée sur la bande classic rock, comme terminus!
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Keep on rollin, babe!
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Let Lewis Live
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Après le Crisis Festival le 16 juillet, seconde rencontre avec Let Lewis Live de Roosdaal.
Comme à Erps Kwerps, mais ici devant à peine une quinzaine de curieux, Jochen, Matthias et Bart n'ont pas travaillé dans la dentelle, leur roots/blues/garage rock a fait de nouveaux convertis, dont un Fred Cerise estomaqué.
'The double room' ouvre à la Humble Pie en 1968, Jochen te rappelant au bon souvenir du fringant Steve Marriott, aussi bien vocalement qu'à la gratte.
...and I cry, cry in this double room.... sur coulée de guitare infernale!
Fabuleux.
' Night' pas un nocturne de Chopin, mais du rock qui arrache.
Du Led Zep craché avec 'Nothing to lose' et un bluesy 'Moan' te baladant du côté des Black Crowes.
'While you're gone': une once de Cactus bien mûr, quelques fleurs de 'Mountain' , du Joe Walsh de 1967, époque James Gang et, bien sûr, l'énorme Rory et de la 'Cream' brûlée comme dessert: tu mélanges bien, c'est Let Lewis Live!
Les Black Keys,' No Trust', pas confondre avec 'Anti Social' de Trust!
Ain't go no trust in your mama
Ain't got no trust in your daddy
Ain't got no trust in your sister...
La confiance règne, quoi!

Boogie time et slide vicelarde: ' Coming back home', et pour se calmer le lunaire 'Moonlight Shining'.
Après ce virage pris de manière sereine, pied au plancher, volle petrol, le heavy ' The snakehip' et finalement un conseil pour les ménagères: 'Keep your eyes on the price'.

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LLL aussi performant que Triggerfinger, sans le cinéma de Ruben Block!
Motion Glue
Provenance du produit? Lier.
Ingrédients: Werner Godon - bass/Vincent Vandenbulck - drums/Laurens Primusz - gtr & vox/Sanne Primusz - gtr & vox.

Usage: lessive sans impact sur l'environnement, pas de phosphates, du rock passe-partout convenant aux ménagères de 30 à 69 ans.
C'est pas de la colle alors?
Tu veux les coordonnées de Test-Achat?
Ces braves gars se sont pointés relativement tard, résultat, Fred et moi, et une Kriek et une Pils, nous sommes allés zyeuter un clown se faisant appeler Danny Appoloni et alignant une centaine de Tien om te Zien schlagers, propices aux farandoles, style... dans met mij tot morgen vroeg, dans met mij de hele nacht... on a dû refuser trente-six invitations provenant de bobonnes aussi attrayantes que Martine Aubry affublée de bigoudis multicolores.
On aime le danger, mais faut pas exagérer.
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21h05', Motion Glue démarre son récital!
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Quoi, Fred?
Pas génial: de la pop à la A Brand, Das Pop, Team William, De Mens...
Effectivement, c'est pas emballant, mais les gars savent jouer.
T'es gentil, c'est de la soupe TMF manquant de sel et de vermicelle, c'est fade et inconsistant.
Tu y vas fort, mec, c'est radiovriendelijk non?
Le saccadé 'Motion Glue' sonne même Red Hot passé à la moulinette et ' Good' baigne dans l'univers The Knack.
'So sorry' vaut pas Brenda Lee.
C'est mieux que Malibu Stacy tout de même?
Avec quoi tu viens?
Ecoute un peu ce rock pompé sur 'Oh Well' de Fleetwood Mac...( 'Break the idea')
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'Shall we, then' c'est pas mal, non?
Vais me chercher une Kriek.
Motion Glue achève par un truc qui ressemble à 'After Midnight', version Meat Loaf, au final emballant.
Quoi encore, Fred?
Motion Glue: ni colle, ni cravate!
T'es en verve, mec!


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