Magazine Le vin

Une histoire de fromages... (3) où il est question de maroilles.

Publié le 10 août 2011 par Daniel Sériot

Suite de quelques accords...

4- La Franche Comté fournit le Vin Jaune en association avec le Comté. Pour ce faire, le Macle 97 a accompagné un comté de 18 mois d’affinage.
Un nez vif et immédiat, évidemment marquée par la noix, le pruneau, mais en particulier la flammèche consumée de la lampe à pétrole… La bouche concentre les arômes nuciculteurs, et les fédère au sein de notes paillées. Le comté trouve alors par son fruité, ses saveurs de noisette et de fleurs, un maître à sa juste mesure pour donner réplique en bouche, à ce comté. Et pour arbitre, éventuellement, une poire séchée moelleuse…


vin_jaune

Du vin blanc, donc pour le fromage… et pourtant que l’on parle toujours de l’association avec le vin rouge comme s’il était de tradition !
La preuve que non, mais les idées ont la dent dure et le palais têtu.
Est-ce à dire qu’aucun fromage ne mérite le vin rouge ?
Dans cette géopolitique du goût, n’est-il pas un esprit réfractaire pour mener une guerre culinaire ? En dehors de mes casseroles, j’entends ?
Les rubans faits d’une réduction de vin et de crème fleurette sont pourtant savoureux. On trémousse le nez de bonheur au dessus de ces sauces pourtant en surcharge tannique et pleines d’acides lactiques.
Dans ce registre, effectivement un accord rebelle et sur fond d’idées régionales, l’Epoisses qui s’accommode bien effectivement du Bourgogne rouge…
5- Jeune, fruité et vif, l'é
poisses lui résiste honorablement, parce qu’il rivalise de puissance et présente un fumet lacté, beurré bien terreux…

_poisses


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