? et on continue sur les beautés ! Belluard et Terre Nere

Il y a comme ça, dans la vie, des cycles positifs où les belles choses s'enchaînent aux belles choses.

Encore deux vins à la jonction "plaisir" - "émotions" qui font claquer la langue de bonheur bacchique !

 Je ne dirai jamais assez merci au Grand Jacques d'avoir choisi ce cru de Belluard lors d'un passage à Grenoble au Fantin-Latour, un restaurant méritant largement le détour. Donc, de passage à Genève, ouverture chez des amis de cette cuvée FEU en 2009 (toujours apporter des topettes chez les copains qui vous reçoivent ex abrupto !). Si j'avais besoin d'une quelconque justification d'achat de ce noble cru, elle était là en majuscules ! On a ici un cru savoyard qui peut sans aucun complexe, se confronter à des noms mille fois mieux connus, à des crus bien plus chers, et qui sera pratiquement seul sur le podium, tant il vous apporte des sensations aromatiques inconnues ailleurs. C'est vraiment grand.   Arrivée tardive à Villa d'Este où la préparation du WWS nous réclame avec ardeur. Notre ami sommelier, connaissant mes goûts pour les rouges frais et sortant de l'ordinaire, nous sert ce vin de l'Etna, une région si prisée par le Grand Jacques là encore, qui va en faire un quasi livre de chevêt tantôt. Un choix de circonstance que je prends comme un appel pour bien organiser un atelier avec Monsieur Benanti et d'autres, sur ces vins si particuliers de l'Etna. Les impressions qu'offre ce cru de 2006 sont presqu'étranges, tant elles dégagent une finale tout à fait originale, à la fois précise et généreuse, mais sans aucun tanin dominant ou condensé de fruits/fleurs/épice. Tout autre chose… que bêtement, je n'arrive pas à définir !  Bon, il y aura sans doute d'autres découvertes transalpines pendant ce trop court séjour. On vous dira tout !   Bon : on sait que ce blog dont on ne dira jamais assez qu'il est écrit avec une rare suffisance et un style d'une boursouflure où la constance "lumpen" le dispute à la facilité banlieusarde, on ne dira donc jamais assez combien de lecteurs disposant d'une rare indulgence, acceptent de pencher leurs neurones sur ces papiers et images. Qu'ils en soient vivement remerciés ! Comme on se soucie ici beaucoup de l'entretien de leurs QI et de leurs neurones, la question du jour : on peut me redonner les noms de ces hommes illustres ? Je crois reconnaître à gauche Verlaine et Rimbaud, mais les autres ?  Copie de ce tableau au restaurant de Grenoble cité plus haut.