Magazine Cuisine & Santé

Nourrir le cerveau pour ne pas craquer sur le dessert

Par Nicolasdeux @nicolasdeux
Nourrir le cerveau pour ne pas craquer sur le dessert
Faire l'impasse sur le dessert demande un sérieux effort à la plupart d'entre nous, qui plus est en période de régime avant l'été ou pour faire disparaître quelques bourrelets disgracieux. Deux études américaines se sont penchées sur les phénomènes au niveau du cerveau qui expliquent pourquoi il est si difficile de résister à la tentation.
La première montre que lorsque le taux de glucose dans le sang chute, certaines régions du cerveau s'activent fortement. Avec pour conséquence une incapacité totale à juguler des émotions comme l'attrait pour les aliments gras et sucrés. Cette réaction s'explique simplement: la principale source d'énergie du cerveau est le glucose. S'il vient à manquer, les neurones s'ébranlent subitement et le désir de manger devient le plus fort. Et cette réaction est encore renforcée chez les personnes en surpoids qui ont alors une envie presque irrésistible d'ingérer des aliments caloriques.
Pour contrer cette réaction instinctive, presque animale, il faut nourrir le cerveau de manière constante. Et pour y arriver, une alimentation équilibrée est la meilleure des solutions, car elle apporte un flux relativement régulier de glucose au cerveau. 
A l'inverse, une alimentation anarchique, avec du grignotage et des repas sautés va provoquer des changements trop aléatoires du taux de sucre du sang, qui tantôt baissera brutalement, tantôt remontera trop radicalement. Et là le cerveau perd définitivement les pédales...
Dans la seconde étude, des chercheurs américains ont réussi à expliquer l'agressivité constatée lorsque nous avons faim. Celle-ci est le résultat d'une baisse d'une hormone au sein du cerveau: la sérotonine, qui régule notre humeur. Cette diminution rend certaines connexions cérébrales plus faibles que d'ordinaire, ce qui a pour conséquence que le cerveau a plus de mal à contrôle les émotions générées par la faim. La faim justifie alors certains moyens... parfois déplacés.
Sources:
1) Kathleen A. Page, Dongju Seo, Renata Belfort-DeAguiar, Cheryl Lacadie, James Dzuira, Sarita Naik, Suma Amarnath, R. Todd Constable, Robert S. Sherwin, Rajita Sinha. Circulating glucose levels modulate neural control of desire for high-calorie foods in humans.Journal of Clinical Investigation, 2011; DOI:10.1172/JCI57873
2) University of Cambridge, news release, Sept. 15, 2011


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Nicolasdeux 21 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine