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Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars)

Publié le 20 avril 2011 par Jean-Marie Le Ray
(Version anglaise) [Exclusive]: Mr. Yin & Mr. Yang (+200 billion dollars more...)
Suite à la publication d’un long billet intitulé « L'opération Lys d'Or et le Traité de Versailles ! » sur l’affaire étouffée des 134,5 milliards de $, j’ai été contacté par un intermédiaire qui « travaille en Chine pour des propriétaires de ce type de bons ». Pour les besoins du récit, je l’appellerai « Monsieur Yang ».
Voici un extrait de ses messages (je traduis) :
« Monsieur,
J'ai lu avec beaucoup d'attention vos articles sur les bons du trésor de 1934, je travaille en Chine pour des propriétaires de ce type de bons qui m'ont mandaté officiellement pour les négocier, et j'ai des informations très intéressantes qui corroborent en partie les vôtres.
Dans cette affaire le Trésor américain est de totale mauvaise foi et ne répond à aucune question précise qui lui est posée, l'existence de ces bons est connue des autorités chinoises actuelles, … , mais les américains sont maintenant incapables de les rembourser, les sommes se mesurant en trilliards de dollars !!!
 »
Autant vous dire que ça m’a fait dresser l’oreille :-)
Il a d’ailleurs tenté de contacter directement le Trésor US, silence sur toute la ligne :
« J'ai envoyé au Trésor américain un message avec en pièces jointes les photos des bons, ils m'ont répondu qu'ils n'ouvraient pas mon message de peur des virus !!! 
Je leur ai alors faxé les mêmes éléments, mais ils n'ont répondu à aucune de mes questions précises. »
Ces photos, en voici une vignette, floutée pour empêcher que coffres et bons soient reconnaissables :
Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars)
Silence également de la part des banques !
En parallèle, une autre de mes sources (que j’appellerai « Monsieur Yin »), en possession d’un titre n° de série D 04144945 A, a déposé le bon à la banque en sept. 2008 pour le négocier, et la banque l'a fait disparaître sans donner suite pendant plus de deux ans, avant de finalement lui répondre, après "n" relances :
Monsieur,
Concerne : document déposé le 18/09/2008
Nous avons reçu nouvelle confirmation de notre dépositaire aux USA que la Federal Reserve n'avait pas émis de titre d'un montant supérieur à $100 000.
Ceci confirme le caractère de fausseté du document que vous avez déposé en notre banque le 18 septembre 2008.
La CBFA (Commission bancaire, financière et des assurances) a pour sa part confirmé notre obligation de rétention de ce document.
Nous le remettons aux autorités judiciaires et clôturons ce dossier...
Plus de 2 ans d'attente pour lui envoyer la même info que celle reprise sur le site de la FED. Qui est en outre totalement fausse, puisqu'il est certain que le Trésor U.S. a officiellement émis des obligations de 500 millions de $ l'une pendant 14 ans au moins, comme l'explique fort bien M. Franklin Noll dans une présentation tenue en 2005.
Or en clair, Monsieur Yin, qui a toujours agi dans la plus grande transparence, avait lui-même contacté les autorités américaines, de la FED aux services secrets, puisque l'histoire de son titre est un peu différente de ceux de Chiasso : il en a hérité !!!
Voici un passage de la réponse de la FED :
Also, please know that in many countries, there is a rumor about lost boxes issued by Federal Reserve Banks such as the Federal Reserve Bank of Richmond or the Federal Reserve Bank of Philadelphia, allegedly in connection with the Treaty of Versailles. The “boxes” have a maturity period of over thirty years and high annual interest rates. It is said that some of these boxes were found in the Philippines after WW II. Invariably, the typical “box” contains millions or billions of U.S. notes, bonds, gold bullion certificates, treasuries, other non-existent securities, insurance certificates, green cards, etc.
If you wish to confirm the validity of your Note, please contact the Bureau of Engraving and Printing, which produces the United States' currency: http://www.moneyfactory.gov
et la liste de tous les organismes qu'il a contactés, y compris Moneyfactory, sans grands résultats à ce jour, en leur expliquant la situation :
- OTS (OFFICE OF THRIFT SUPERVISION)
- FEDERAL RESERVE BOARD
- REPORT FRAUD
- USSS (service secret)
- BEP.GOV
- IS—MAB
- UNOITC
- MONEYFACTORY.GOV
- AIPAC
- UNWANTED PUBLICITY INTELLIGENCE
Et voici, en gros plan, l'en-tête du bon et un détail de son verso :
Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars)
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où l'on voit bien qu'il est d’une série identique à celle de Chiasso (n° de série D 04144945 A vs. D 45183601 A - D 45183850 A) :
Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars)
Lorsque j’ai raconté les mésaventures de Monsieur Yin à Monsieur Yang, voici ce que ce dernier m’a répondu :
« Ce que vous dites à propos de la confiscation par les banques de bons qui ont été déposés est tout à fait vrai : dans un premier temps les banques nous reçoivent avec le tapis rouge, ensuite il est impossible d'avoir le moindre renseignement, j'ai moi-même été victime de menaces voilées : « Laissez tomber, il y va de votre intérêt !!! »
Alors quoi !? Croyez-vous qu’un faussaire contacterait directement le Trésor américain en s'identifiant, juste pour le plaisir de se faire prendre ? Or si Monsieur Yin & Monsieur Yang sont encore en liberté, c’est bien la preuve qu’ils sont réels, ces bons !
Monsieur Yang en est plus que convaincu :
« J'ai vu plusieurs types de bons, ils sont véritablement anciens, de très bonne facture, avec des filigranes, et, pour certains, des points secrets qui ne sont visibles qu'avec des lampes ultra-violet. »
À comparer avec l'avis des douaniers italiens (voir le communiqué officiel de saisie qui, bizarrement, n'est plus en ligne sur le site des douanes...), dont le Colonel Rodolfo Mecarelli, commandant provincial de la GDF à Côme, déclarait que « les bons de 500 millions sont imprimés sur du papier filigrané d'excellente facture ».
Ça fait quand même beaucoup de points communs et d'éléments à charge entre toutes ces affaires, ne trouvez-vous pas ? Car les faussaires ont bon dos, comme je l'expliquais ici :
Et tout ça est faux ! Parole d'experts des services secrets américains ! Donc si l'on prend leur parole pour or massif, il faut bien convenir que les faussaires en question ont vu loin et ont fait fort, inutilement, certes, mais très loin et très fort quand même !
Puisqu'ils ont été jusqu'à falsifier des bons qui n'existent pas, qui n'ont jamais existé, qui n'existeront jamais ! En déployant des moyens pour le moins extraordinaires, en enterrant les valises et les coffrets pendant des décennies, probablement dans l'espoir que le jour où tout cela serait déterré, par le plus grand des hasards, ils seraient enfin universellement reconnus comme les plus grands et plus clairvoyants faussaires de l'humanité.
Falsifier l'inexistant (!!!), exactement comme pour les "billets Kennedy", l'histoire se répète... Surtout vu le nombre (présumé) de gouvernements impliqués dans ces affaires (un peu comme pour les navires toxiques qui trafiquent dans les déchets nucléaires, où même les mafias n'arriveraient jamais à un tel degré d'impunité sans l'aval, voire la complicité corrompue, des États aux plus hauts niveaux)...
Et la FED a beau avertir de l'existence de "faux coffrets" aux Philippines, que dira-t-elle maintenant de l'apparition de nouveaux "faux coffrets" en Chine (totalement différents des autres, ces faussaires sont vraiment d'une imagination débordante) !? Mais écoutons Monsieur Yang nous préciser un peu le contenu d’un coffre :
« Les boîtes de bons contiennent chacune 120 grandes enveloppes, dans chacune de ces enveloppes une valeur nominale de 300 millions US$ (10 jeux de 3 bons de 10 millions chacun), soit 3,6 milliards de $ par boîte !
Et bien sûr, en plus de la valeur faciale, il faut prendre en compte les intérêts depuis 1934 !!! »
Avec en tout une soixantaine de coffres en dépôt, je vous laisse calculer…
Voici d'ailleurs le détail d'un coffre (numéros de série effacés par mes soins) :
Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars)Impressionnant, non ?
En revanche, sur l’origine et l’histoire de ces bons, Monsieur Yang nous donne les détails suivants :
« Une descendante d’un haut dignitaire chinois de l’époque m’a confié que les américains avaient amené en Chine une dizaine de machines pour l’impression des bons, et que les machines ont tourné de 1928 à 1936. Selon elle, Song Meiling, la veuve de Tchang Kaï-chek s'est même fait rembourser ce type de bons, qui appartiennent à des descendants du Kuomintang et de la famille impériale chinoise. »
N'y aurait-il pas là une quelconque connexion entre la "famille impériale chinoise" et la fort mystérieuse Dragon Family...
Quant aux machines qui ont tourné de 1928 à 1936 en imprimant les fameuses Séries de 1934, il est à noter que ces bons avaient une maturité de 30 ans et qu'ils arrivaient donc à échéance à partir de 1964. Or comme nous l'avons vu plus haut, le Trésor US a officiellement émis ce genre de bons de février 1955 à octobre 1969, d'où une compatibilité parfaite entre les dates !
Ce passage de la déclaration de M. Yang m’a rappelé ce que j’écrivais également dans : « Le Traité de Versailles » :
« En définitive, l'explication officielle des autorités américaines serait que les "U.S. Dollar Bonds" et autres "Morganthaus" qui circulent en Asie sont tous des faux, fabriqués par la CIA dans les années 30 et au début des années 40 pour aider Tchang Kaï-chek dans sa lutte contre les communistes chinois. Enterrés par les généraux du Kuomintang pendant des décennies, ce n'est qu'assez récemment qu'ils ont commencé à réapparaître. Le but "théorique" de ces contrefaçons étant d'obtenir en échange une fraction de leur valeur nominale. »
Or s'il est vrai que la Central Intelligence Agency a fait parvenir en Chine une dizaine de presses pour imprimer ces bons, cela revient à dire que nous parlons d'une opération couverte de la CIA, qui déclare elle-même sur son site : « Seul le président peut ordonner à la CIA d'exécuter une opération couverte ».
Auquel cas la bonne question à poser serait la suivante :
Si le président des États-Unis de l'époque a autorisé la CIA, une organisation gouvernementale, à imprimer de « vrais faux bons » sur des presses et des rames de papier filigrané venant d'Amérique dans ce but, alors l'actuel gouvernement des États-Unis ne devrait-il pas être légalement lié par ses engagements et tenu d'honorer ses obligations ?
Car Monsieur Yang ne veut surtout pas entendre parler de contrefaçons ! Pour lui, la chose est entendue, ces bons sont authentiques et :
« (S'ils) sont payés un jour, l'argent sera utilisé pour la construction de plusieurs centaines d’hôpitaux en Chine. Un protocole d'accord a été signé pour cela. »
Il s'est d'ailleurs rendu auprès de son ambassade à Pékin, "avec le propiétaire des bons accompagné de sa trésorière pour faire authentifier les signatures" sur les accords concernant les bons. Or si l'ambassade ne fait qu'enregistrer les documents sans porter de jugement sur leur contenu, il est clair que ses partenaires chinois n'auraient jamais pris un tel risque si eux-mêmes pensaient que les bons étaient faux, puisqu'en Chine c'est leur tête qu'ils risqueraient !
À vous la conclusion…
Pour l'heure, après la grosse déception Wikileaks (encore aucune trace, bien que la source de l'info soit particulièrement connue en Italie...), moi je me demande juste si Monsieur Yin et Monsieur Yang finiront par obtenir gain de cause, et nous la vérité sur ces histoires !?

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Jean-Marie Le Ray
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134 MILLIARDS DE DOLLARS - CHRONOLOGIE INVERSÉE
XVIII. Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars) (10 avril 2011)
(Version anglaise) [Exclusive]: Mr. Yin & Mr. Yang (+200 billion dollars more...) (April 10, 2011)
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