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Universal Soldier: Regeneration

Publié le 22 octobre 2011 par Olivier Walmacq

universal S 3

Style: Étrange Van Damme
Année: 2009
Durée: 97 min
Réalisateur: John Hyams

Résumé: Les enfants du président des Etats-Unis sont kidnappés par des terroristes Russes qui se sont appropriés la technologie des UniSol, des soldats morts au combat et ressuscités en androïdes indestructibles. L'UniSol qu'ils ont créé à Tchernobyl extermine le groupe de soldats chargés de sauver les enfants. Luc Deveraux, ancien UniSol, est chargé à son tour de se rendre en Russie, mais Andrew Scott, un autre UniSol, rival de Deveraux dans le passé, est réanimé en secret....

La critique de Duncan:

L'annonce dans le plus grand des secrets d'un nouvel épisode de Universal Soldier m'aura bien fait rire. Déjà, à la base, le premier épisode n'avait rien de fabuleux, si ce n'est un combat VanDamme/Lundgren pas désagréable.
Mais aucun autre épisode n'aura véritablement convaincu, jusqu'a l'arrivé de ce troisième et dernier épisode (la saga en compte plus, mais c'est le troisième avec Van Damme).

Le film a deux qualités principales. La première, les scènes d'action. Caméra à l'epaule, brutale, sanglante, tout simplement dantesque.
La deuxième qualité, c'est l'ambiance.
Pas de musique, ambiance de cimetière, image bleutée, un Van Damme au bout du rouleau, blasé de retourner au combat, silence quasi constant, troublé par les coups de feu, les explosions et les divagatiom d'un Dolph Lundgren doutant de son humanité.

Car oui, cet épisode signe le retour de Lundgren dans la saga. Et c'est là que c'est génial. Le combat est court, mais au final, il reste un combat bouleversant, car proche de la réalité, de la vie des deux acteurs, dans le sens où nos deux action men s'en foutent.
Ils se battent par dépit, brutalement, sans adrénaline, sans se poser de questions, sans soigner leurs attaques, tout ça dans un silence de mort et dans un immeuble en ruines.

Loin de toute vie, ils se battent, avec un Lundgren sûr de sa mort prochaine, dénué de cruauté, voulant trouver des réponses à ses questions avant de passer l'arme à gauche, mais Van Damme le tuera sèchement, chevrotine dans la tête à bout portant. En vérité, ce dernier veut juste qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse rentrer chez lui. Ce qu'il veut, c'est oublier.

Il bute Lundgren, il bute Arlovski,il n'en a rien à foutre et rentre chez lui, encore dans ce silence de mort et dans l'anoymat.
Car oui, Universal Soldier: Regeneration est un film symbolique, représentatif de deux action men (Van Damme et Lundgren)q ui n'ont plus la même passion du cinéma, qui se foutent de tout, qui jouent encore pour payer leur facture, plus vraiment pour le plaisir. Ce qui était le cas pour le premier épisode.

Ce sont deux action men fatigués, vides de toute expression, deux action men que plus personne ne veut au cinéma, dont presque tout le monde se fout, qui font des films pour une poignée de fans qui les soutiennent encore, mais la flamme n'y est plus. Rien que Luc Deveraux (Van Damme) qui nous dit qu'il ressent de la honte vers le début du film, ça veux tout dire.

Honte de ses frasques verbales, honte de ses navets, presque honte d'une carrière gâchée par la drogue et l'alcool.
Je sais, je déraille un peu, mais vraiment, j'adore ce film, ultra brutal, ultra bien filmé, pessimiste, fascinant et qui est bien plus profond qu'on puisse l'imaginer.
Le meilleur de la série, et de loin. Après moult réflexions, définitivement mon Van Damme préféré. Et mon Dolph Lundgren aussi tiens.

Note: 15/20


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