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Des vies d'oiseaux – Véronique Ovaldé

Par Theoma

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« La douceur de cet homme était si miraculeuse, chacun de ses gestes, chacune de ses paroles touchaient un endroit en elle qui était resté en friche, un endroit qu’elle s’étonnait et s’enivrait de ne pas retrouver totalement desséché. »

J'ai fermé les yeux. Je me trouvais en Amérique du Sud, sur une véranda ensoleillée en train de boire un thé glacé. Véronique Ovaldé me contait une histoire. Celle d'une femme à la recherche de sa fille et, par conséquent, d'elle-même.

Le parfum des fleurs me parvenait avec force. J'étais aspirée par la vue plongeante et éblouie par les rayons puissants du soleil. Je l'avoue, je n'écoutais que d'une oreille. Ce que je sais de Vera Candida venait trop souvent me distraire. Je désirais, telle une nostalgique obsédée, goûter à nouveau à son intensité.

L'histoire de Vida, Taïbo, Paloma et Alfredo n'a pas réussi à chasser mes idées parasites. J'ai pourtant été sensible au charme de l'écriture. Même si la lecture a glissé sur moi comme de l'eau, j'ai bien aimé être rafraîchie lors de cette journée au goût d'été.

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Editions de l'Olivier, 235 pages, 2011

Extrait

« Alors Paloma a dû ressentir au cœur ce pincement spécial que ressentent tous les enfants quand ils se rendent compte que leurs parents leur étaient inconnus, qu'ils avaient une vie sexuelle, des désirs, des secrets ou des envies de mort volontaire, c'est un pincement spécial qui les accuse d'avoir été inattentifs et égocentrés, c'est un pincement jaloux et consterné. »


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