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Antifolk superstar...

Publié le 28 février 2008 par Sami Battikh
undefinedOn commence à en avoir de nombreuses illustrations : le cinéma US est l'un des meilleurs ambassadeurs pour la scène indé outre-atlantique.

La nouvelle preuve tient en 4 lettres : JUNO. Ce film nous raconte l'histoire d'une ado qui tombe enceinte accidentellement et qui décide de garder le bébé pour le faire adopter par un couple. L'histoire est touchante, bien interprétée par une Ellen Page qui a failli avoir l'Oscar pour son interprétation si la Sale Môme ne lui avait pas volé la vedette !

 Dans ce film frais et  touchant, la musique a une place de choix. La BO est tout simplement exquise :  Sonic Youth,  Belle & Sebastian, Cat Power, The Velvet Underground, The Moldy Peaches... Et ici, la musique n'est pas qu'un accompagnement du film : les personnages s'échangent leur sdécouvertes musicales au grès de l'histoire, ; ces découvertes de nouveaux groupes faisant avancé l'histoire.
Et puis, il y a ce génialissime titre des Moldy Peaches, Anyone else but you, qu'on entend plusieurs fois dans le film. Un duo repris et rejoué en live par les deux personnages principaux du film, en guise de pré-générique de fin...une happy end à l'américaine, mais bien plus sympa que les autres :


 
Ellen Page, non contente d'être craquante et bonne actrice, nous prouve ainsi qu'elle maitrise parfaitement le chant, et notamment l'antifolk assez casse-gueule des Moldy Peaches. Adam Green et Kimya Dawson, les deux membres des Moldy Peaches, n'ont qu'à bien se tenir ! Kimya Dawson est d'ailleurs le fil conducteur de toute cette BO puisqu'on l'entend sur 7 des 19 titres de l'album ! On navigue en eaux troubles, entre la douceur de sa voix et le côté acerbe de ses textes....

Kimya Dawson - Loose Lips

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Cette Kimya Dawson, c'est un vrai phénomène. Toutes ses compos sont d'une extrême sensibilité, d'une douceur rare. Mais Kimya n'a vraiment pas le physique de sa musique !


Avec sa coupe affro et ses tatouages sur tout le corps, on l'imaginerait plus dans un groupe de punk. Mais aussi douce soit sa musique, elle n'en reste pas moins politiquement engagée et farouchement alternative.

Grâce à Juno, des centaines de milliers de spectateurs ont ainsi pu découvrir cette artiste atypique et attachante. Rien que pour ça, l’Académie des Oscars aurait du filer une ptite statuette au film de Jason Reitman !


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