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[Critique] TWILIGHT – Chapitre IV: Breaking dawn – PART. I – de Bill Condon

Par Celine_diane
[Critique] TWILIGHT – Chapitre IV: Breaking dawn – PART. I – de Bill Condon
On ne présente plus Twilight. Cinq volets au total, de jeunes acteurs élevés au rang de stars, des cris de jeunes filles hystériques et le mythe vampirique remis au goût du jour. Pour adapter le dernier roman de la quadrilogie de Meyer, les studios ont préféré diviser le film en deux parties, à l’instar d’un Harry Potter, pour prolonger le plaisir et mieux remplir les caisses. Bill Condon (Dreamgirls, Dr. Kinsey) aux commandes de ce quatrième opus, ajoute donc sa pierre à l’édifice, et, sous une pression que l’on imagine monstre, il s’en sort plutôt pas mal (même si avouons-le on aurait préféré (de loin) voir le résultat sous l’œil de Coppola). Mariage (et donc) lune de miel (et donc) grossesse (et donc) châtiment sont au programme de ce Revelation, dont l’abondance de parenthèses gracieuses nous fait oublier les faiblesses d’un récit exagérément étiré. Evidemment, tout était plus couillu sur le papier qu’à l’écran. Mais ce n’est pas une surprise.
Après un début vite expédié (tee-shirt de Jacob à terre et mariage express), les réjouissances peuvent débuter (comprendre : partie de jambes en l’air sous les tropiques, et, naissance barbare du bébé vampire), les deux scènes clés attendues comme le messie par les fans). Et donc? Condon ne tient pas ses promesses. Pudibonderie excessive côté chambre, censure évidente côté salle d’accouchement (et inversement). Bizarrement, c’est ailleurs que se trouve le meilleur de Twilight 4. Chez Kristen Stewart, amaigrie, mourante, convaincante en squelette amoureuse. Stewart n’est pas si loin de son personnage in fine, poupée vidée, absolument dépassée par les évènements. Le parallèle entre elle et Bella n’est pas loin. Lautner, aussi, est bien meilleur que Pattinson (peu motivé), et offre au film ses plus belles séquences (la rébellion au sein de la meute, notamment). Au final, même si l’on a souvent l’impression que Condon s’attaque au phénomène comme l’on remplit un cahier des charges, enchaînant sans dynamisme les points essentiels du livre, l’épisode 4 n’a pas à rougir de la comparaison avec ses prédécesseurs (exception faite d’Harwicke, la meilleure). Comme eux, il garde le nécessaire : un romantisme désuet charmant, un sens de la conclusion acérée, et, une belle bande son.
[Critique] TWILIGHT – Chapitre IV: Breaking dawn – PART. I – de Bill Condon
[CRITIQUES]
Twilight: Chap. I - Fascination (Hardwicke)
Twilight: Chap II - New Moon (Weitz)
Twilight: Chap III - Eclipse (Slade)

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