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That Don't Make It Junk

Publié le 25 novembre 2011 par Polyphrene

That Don't Make It Junk

feelings come and go ". Nos sentiments " profonds ", impressions, perceptions et intuitions, sont, quoi qu'on puisse en dire, superficiels et changeants. Dans une interview, il va plus loin et précise : " Leonard Cohen, a sa manière, évoque l'une des questions essentielles (sinon l'un des principaux mystères) de la vie. Que l'être humain soit capable du meilleur comme du pire a été maintes fois démontré. Que le "bien" qu'un homme peut faire au cours de sa vie soit l'image de son "être profond" ("l'homme intrinsèquement bon") ou la réalisation d'un "plan" divin est une question largement débattue, et qui nous confronte aux paradoxes et contradictions des religions. Sans trancher le débat, De nos jours, la sagesse populaire prétend que l'on doit rester fidèle à ses sentiments les plus profonds, comme s'il y avait d'un côté un " moi " mineur et contingent, et de l'autre un " moi " authentique. Mon expérience personnelle m'apprend que ces prétendus sentiments profonds, auxquels nous nous imaginons être fidèles, sont tout aussi fluctuants que les sentiments dits superficiels. En fait, toutes nos idées sont superficielles ". Léonard Cohen projette sur le sujet une lumière crue : "

Léonard Cohen pose la question, mais sa formulation porte en elle une réponse, que l'on peut interpréter en termes religieux ou théologiques, ou laisser en suspens si l'on se méfie des réponses toutes faites et des " logiques aspirantes " qui prétendent donner un sens à la vie en nous dictant une conduite et nous dispensant de réfléchir.

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)


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