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La multiplication des échecs diplomatiques de Monsieur Bling-bling Sarkozy!

Publié le 01 décembre 2011 par Lobiscos

Saint du jour : Saint Éloi

Contrepèteries :  Le rédacteur en chef veut des papiers plus condensés.

   La skieuse fut surprise par le culot de l'entraineur.

   La Bastille, une marée de sans-culottes!

   Dreyfus a découvert les matins de Cayenne.

Dicton Français : A femme sotte, nul ne s'y frotte.

Dicton Juif : Quand tu ris tout le monde le remarque, quand tu pleurs, personne ne le vois.

Dicton Africain :  La patience est clé de tous les soulagements.

Proverbe Chinois : Ne vous mettez pas en avant mais ne restez pas en arrière.

Dictons du jour :

Les hommes les plus présomptueux avant le péril sont les plus lâches après un échec

Louis-Philippe de Ségur

Combler un manque par un manque, c'est voué à l'échec

Anonyme 1905

La multiplication des échecs diplomatiques de Monsieur Bling-bling Sarkozy :

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On le voit partout, toujours aussi bling-bling que le premier jour de son élection au Fouquet’s. Mais bling-bling ne veut pas dire efficace et omniprésent ne signifie pas crédible. Ce quinquennat qui s’achève bientôt n’est qu’une succession d’échecs diplomatiques mettant à mal la santé et la crédibilité de la France dans le monde. Qu’on en juge par ce que certains appellent des réussites :

La crise économique actuelle : On l'oublie, mais Sarkozy a été complètement dépassé par la crise boursière puis financière de l'automne 2008. Fin août 2008, quelques jours avant la disparition de la banque d'affaires Lehman Brothers, il n'avait rien vu, rien prévu. Pourtant, depuis des semaines, les nouvelles du front américain étaient inquiétantes. Les premières faillites bancaires ont débuté voici des mois. La crise des subprimes envoi déjà des milliers d'Américains au tapis. Tétanisé, Sarkozy met 15 jours avant de réagir officiellement au krach boursier qui suit la disparition de la banque d'affaires. Sans idée ni leadership, il finit par suivre ses collègues Brown (qui a imposé le soutien au crédit intra-bancaire) et Merkel (qui a lancé un plan de relance plus tôt que les autres). Plus tard, il expliquera qu'il a sauvé le monde. Mais le sauveteur est devenu le fossoyeur et la deuxième crise, encore plus violente que la première et frappant l’Europe cette fois-ci, transforme notre maître-nageur en croquemort au service de l’Allemagne. Mais le tour de force dans cette histoire, c’est d’avoir réussi à mettre Madame Lagarde, laquelle a été aussi mauvaise que lui, comme Présidente du FMI.

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Tunisie : L'exécutif français n'a rien venu venir, comme d'autres. Il est allé jusqu'à soutenir jusqu'au bout le régime autocratique local. Ben Ali parti, Sarkozy a attendu 24 heures pour prononcer ses premiers mots d'encouragement officiel en faveur du processus démocratique. En pleine crise, et malgré une soixantaine de morts, la ministre Alliot-Marie propose le soutien de la police française. Ce fiasco questionne la compétence diplomatique française. La majorité des Ministres du gouvernement étaient impliqués et amis avec des fidèles au régime Benali.

Libye : Depuis 2005 et cela s’est accentué dès 2007 après l’élection Présidentielle, Sarkozy et son fidèle Claude Guéant, ont multiplié les rapprochements avec Khadafi et les services secrets Libyens, rapprochement qui s’est soldé par la visite dite « historique » de Khadafi plantant sa tente à côté de l’Elysée. Pour se faire pardonner et la diplomatie n’étant pas le fort de l’ami Sarko, on a envoyé les avions et la marine eu secours des opposants Libyens, afin de venir poser en vainqueur dès que Khadafi a été déposé.

Les pays dits émergents : C'est la grand dada de Sarkozy depuis la crise de 2009. A chaque fois qu'il le peut, il réclame l'arrivée de l'Inde, du Brésil, d'un pays d'Afrique au sein du Conseil de Sécurité. Sur ce coup, il a raison. L'équilibre géostratégique du monde est bouleversé. Mais pour convaincre, Sarkozy s'y prend mal. Il s'attache momentanément car sans aucun suivi, le soutien de quelques pays dits émergents alors qu'il faut convaincre les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Il promeut également le soutien au développement des pays pauvres. Mais ses belles paroles ne sont jamais suivies d'effet. La Sarkomania reste mesquine quand il s'agit d'aider le tiers-monde. La France ne consacre que 0,44% de son PIB à l'aide publique au développement. Et le gouvernement Fillon s'amuse à y inclure davantage de prêts rémunérés, tout en réduisant ses dons, notamment en matière sociale afin de gonfler le chiffre.

Italie: En février 2009, Sarkozy signe avec son copain transalpin un accord nucléaire. De part et d'autre des Alpes, les deux chefs d'Etat font l'objet de multiples comparaisons. Les frasques de Berlusconi avec des mineures et des prostituées ont conduit Sarkozy à s'éloigner de cet ami encombrant. S’est-il remarié avec une Italienne pour mieux se faire pardonner ?

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Roms : En juillet 2010, il suffit d'un fait divers, dramatique certes, pour que Nicolas Sarkozy déclenche au chasse aux Roms. La presse internationale s'indigne. L'ONU et le Conseil de l'Europe protestent. La commission européenne menace de sanctions si la discrimination officielle de la communauté rom est avérée. Même le pape Benoît XVI réagit. En septembre, on découvre l'existence d'un fichier ethnique de gendarmerie, puis d'une circulaire officielle ciblant explicitement les Roms pour la destruction des camps illicites. L'image de la France est durablement affaiblie. Et le mieux, c’est qu’actuellement, la politique menée par le grand ami Guéant est exactement la même, mais on en parle moins.

Droits de l'homme : Quand Barack Obama reçoit le président Hu Jintao, il impose à son hôte un exercice de questions/réponses avec la presse, il laisse les manifestants pro-Tibet, et il ne s'abstient pas de féliciter le prix Nobel de la Paix Liu Xaobo. Quand Nicolas Sarkozy reçoit Hu Jintao, il fait placer des figurants chinois dans les rues de Paris et de Nice, et se couche. En août 2008, Sarkozy fut l'un des rares dirigeants occidentaux à se rendre à l'inauguration des J.O. de Pékin. En décembre 2007, Sarkozy accueille le colonel Kadhafi en grandes pompes à Paris.  Sans être naïf sur les contingences diplomatiques, on espérait plus de retenue. Plus généralement, le soutien ostensible aux pires dictatures du moment (Libye, Tunisie, Syrie), le silence prudent face aux exactions israëliennes à Gaza début 2009 ont brouillé l'image de la France. La diplomatie française est désormais raillée pour sa partialité, tantôt donneuse de leçon, tantôt complice silencieuse de ses dictatures-partenaires commerciaux.

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Il en est de même pour les États-Unis et le grand ami Obama, la Russie et le grand ami Medvedev (paraît-il), l’Europe, la Françafrique, le Proche-Orient, l’Iran, etc, etc, etc… Nous sommes la risée du monde entier mais Sarkozy continue à se poser en grand sauveteur de l’humanité !


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