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Critiques Séries : Life's Too Short. Saison 1. Episode 7. SEASON FINALE

Publié le 21 décembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Life’s Too Short // Saison 1. Episode 7. Episode Seven.

SEASON FINALE

Et viola, Life’s Too Short clôturait hier sa première saison. Je dois avouer que le bilan reste plus que mitigé, même si ce dernier épisode n’était pas totalement dégueulasse. Disons qu’il y avait de bonnes parties de rigolade comme les scènes entre Warrick et son ami d’avocat. Les scènes sont vraiment funs et surtout, débiles à profusion. Mais c’est ce qui fonctionne à merveille dans cette série. Sting est également là, mais contrairement à des Johnny Depp ou Liam Neeson qui ont fait tombés leur image en incarnant des versions exagérés d’eux même, Sting n’est là que pour la belle image du personnage public. Ce qui est dommage. J’aurais aimé qu’il soit prêt à se lâcher. Sa petite interlude musicale façons séquence émotion était également très loin d’être des plus réjouissante. Toute la partie sur la fondation de Sting est une publicité non déguisée pour les dons et la charité. Dommage que cela ne prenne pas aussi bien que je l’aurais espéré. Surtout que Warrick se donne à fond, notamment quand il va insulter Sting avec grande classe.

Warrick est ruiné, il n’a plus les moyens de s’offrir son appartement (vu dans le dernier épisode), et se retrouve donc chez les parents de son assistante en attendant de se refaire la main. Malheureusement, il va enchaîner les catastrophes, aussi bien avec son divorce qu’il va perdre au profit de sa femme dont l’avocat (intraitable et méchant) va réussir à faire cracher le pauvre Warrick ses dernières étrennes. L’épisode se termine donc dans l’incertitude la plus totale pour Warrick. Il ne sait pas si il va encore avoir de nouveaux rôles, a perdu des milliers de livres (sterling) pour la bonne cause. Sting est vraiment une guest peu intéressante dans cet épisode, comme un simple argument commercial pour que l’on s’intéresse à l’épisode. Il ne va même pas nous offrir une reprise d’une de ses chansons, rien. Nada. Si l’on veut quelque chose de passionnant, il faut aller le chercher auprès de Warrick au final. Et pourtant, je n’ai pas tant l’impression d’aimer ce personnage. Sa déchéance, celle d’un homme qui croit qu’il est une star suffisamment importante pour avoir un statut lui permettant de vivre comme un hollywoodien me fait doucement rire.

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Au fond, ce dernier épisode de la saison est à l’image de la série en son intégralité : inégal(e). Je pense qu’il y avait tellement de choses à faire avec cette série et quand je vois le gâchis que l’on a fait des personnages et de leur utilisation. La saison se clôture donc en demi-teinte, comme un goût d’inachevé. Je ne me suis pas vraiment ennuyé devant cette première salve d’épisodes mais il manque clairement un truc. Cela me rappelle (mais en mieux ici tout de même) la très mauvais Episodes de Showtime. A l’instar de sa consoeur, elle est également une co production avec une chaîne câblée américaine (en l’occurrence HBO qui a acheté les droits de la série). Bref, au final Life’s Too Short est loin d’être la comédie de l’année alors qu’elle était sûrement l’une des plus attendues (pour les plus sériephiles). Ricky Gervais et son ami Steven Merchant auraient pu faire moins feignant et se concentrer sur des dialogues plus subversifs et des personnages moins creux car on sent directement qu’au milieu de la saison, tout part en lambeaux, comme un château de sable balayé par les vagues.

Note : 4/10. En bref, un dernier épisode saison décevant, manquant d’humour et surtout où Sting ne sert que de placement de produit et vient nous faire une publicité pour sa fondation. Des pistes pour le moment floues pour une suite…


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