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Drive, un nouveau classique du cinéma californien.

Par Mysenseoftaste

Toujours un peu longue à la détente, c’est au fur et à mesure le bouche à oreille, les éloges sur sa bande-son, un court-métrage d’animation lui rendant hommage puis l’affiche qui m’ont convaincue.

Drive, un nouveau classique du cinéma californien.

Tous les ingrédients du film de gangsters sont présents : Ryan Gosling (The Notebook ; Half Nelson) n’a peur de personne et maîtrise parfaitement les situations ; il y a pas mal de violences (la scène de l’ascenseur a été filmée selon les recommandations de Gaspard Noé), mais elles restent cinématographiques. Ceci autour d’un paquet de fric, qui va de pair avec des truands blindés (excellent Ron Perlman vu dans La cité des enfants perdus).

Tourné à l’été 2O1O à Los Angeles, ce film a quelque chose de Last action hero, Point Break ou Terminator, comme ça, au crépuscule. Et puis ces plans s’il-vous-plaît : Larges ou en contre-plongée dans la voiture avec le rétroviseur, les personnages de dos quand ils marchent. Ce n’est pas pour rien qu’il a reçu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes.

Une ambiance à la Nicky Larson, esthétique des 8O’s, sur de l’éléctro raccord que l’on doit à son réalisateur, Nicolas Winding Refn, choisi par Gosling lui-même.

Dans mon top 5 de 2O11.



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