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Crazy To Love You

Publié le 14 janvier 2012 par Polyphrene

I had to go crazy to love youHad to go down to the pitHad to do time in the towerNow I'm too tired to quit
I had to go crazy to love youYou who were never the oneWhom I chased through theSouvenir heartacheMy braids and my blouse all undone
Sometimes I'd head for the highwayI'm old and the mirrors don't lieBut crazy has places to hide meDeeper than saying goodbye[]
Crazy To Love YouDans son nouvel album “Old Ideas”, dont la sortie en France est imminente,Léonard Cohen chante « Crazy to love you », une chanson enregistrée en 2006 par Anjani Thomas (« Blue Alert »). Le tempo très lent laissedu temps à la méditation, et le ton apaisé contraste avec la force apparentedes mots, qui renvoient l’écho de bien d’autres chansons de Léonard Cohen, oùl’on peut croire discerner une forme de résignation (y compris dans « Show me the place »). S’agit-il de la simple acceptation des exigences del’amour, ou de l’amère constatation que la vie nous amène à renoncer jusqu’ànous même ? On est pourtant étonné de ne percevoir là ni révolte, ni mêmevéritable ressentiment. L’auditeur peut, comme toujours chez Léonard Cohen,situer sa lecture à différents niveaux et dans différents contextes :interpréter cette chanson dans le cadre de « l’amour humain » et dessacrifices qu’il implique, ou la transposer dans une dimension métaphysique etcomprendre la soumission à la volonté « supérieure » dont « lesvoies sont impénétrables »… Si Léonard Cohen livre parfois quelquesindices sur la signification profonde de ses textes, il se garde généralementd’en limiter la portée ou d’en contredire les interprétations, quelles qu’ellessoient. Chacun peut ainsi très librement se les approprier… tant qu’il n’enfait pas un objet de polémique.
Etre Fou pour T’Aimer
Pour t’aimer, j’ai dû devenir fouJ’ai dû descendre au charbonJ’ai dû passer du temps au trouTrop las pour un abandon
Pour t’aimer, j’ai dû devenir fouTu n’étais pas celle que j’aiCherchée dans le Chagrin du SouvenirMes tresses et mon sarrau défaits
Vers la route se tournent mes yeuxLe miroir dit vrai : je suis vieuxMais, en fou, pour me cacher, j’ai mieuxEt plus profond qu’un adieu
Pour t’aimer, j’ai dû devenir fouDû dire, en tout, j’abandonneDû être ceux que je haisDû ne plus être personne
Las de choisir le désirPar une sainte fatigue, je fus sauvéLes portes des promesses débloquéesEt nul ne cherchant à sortir
Vers la route se tournent mes yeuxLe miroir dit vrai : je suis vieuxMais, en fou, pour me cacher, j’ai mieuxEt plus profond qu’un adieu
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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