Grand classique de la littérature du management : un monstre américain est incapable de s’adapter au changement. Kodak est en faillite, à 133 ans. Une victime de plus de la téléphonie mobile et du numérique.
Il avait, pourtant, vu arriver le danger. Et même étonnamment tôt.
En tout cas, FujiFilm, lui, s’est sauvé. Curieusement, son comportement a été beaucoup plus américain que celui d’un Kodak, paralysé : licenciements massifs et colossaux investissements de diversification. (Technological change: The last Kodak moment? | The Economist)
N’y aurait-il tout de même pas un rien de culpabilité culturelle ? Face à un PDG japonais qui met en pratique ses idées depuis 2000, Kodak a changé à répétition de dirigeant, chacun essayant une nouvelle recette…