Rome fait partie de ces villes qui offrent des vues spectaculaires pour autant qu'on puisse accéder aux étages supérieurs de quelques bâtiments.
Le bon plan : monter sur les terrasses des hôtels bénéficiant d'accès ± ouvert à tous. Une des références reste donc à Rome le Cavalieri-Hilton qui bénéficie non seulement de sa situation en haut d'une colline, mais qui contient le fameux restaurant La Pergola de Heinz Beck (*** au Guide Rouge) où officie également Marco Reitano comme sommelier-chef et Membre du GJE.
L'autre plan plus économique : la terrasse du Sofitel (Via Lombardia, 47) qui héberge également le restaurant de l'hôtel où un jeune chef vous concocte quelques plats savoureux alors qu'on vous sert également 3 vins au verre à un prix défiant toute concurrence. Bref, une cuisine d'hôtel hautement recommandable, dans un cadre unique, et ce n'est pas si fréquent, avouons le !
Bon, pas terrible vue le temps brumeux Les toits romains Des dômes, en veux-tu, en voilà ! Encore une belle découverte hier d'une oenoteca qui pratique le triplé sympathique : la vente directe de crus sélectionnés, comme un caviste, une cuisine de bon niveau, et un service de vin au verre avec un choix remarquable. On y ajoute, pour être complet, la possibilité pour les clients réguliers, d'y avoir leur propre réserve pour honorer leurs invités. "Ça, c'est Palace".La Casa Bleve, une adresse bien connue des romains oenophiles Deux murs de vins vous accueillent à l'entrée Oui, oui, les vins français ont toujours la cote ! Encore un ancien palais avec des bases souterraines datant du temps du grand Jules ! Si vous êtes ami avec ce propriétaire anonyme, du haut vol en perspective ! Ce qui m'étonne le plus lors de ce voyage romain : la gentillesse qu'on rencontre dans ces restaurants qui sont des références locales.
La circulation semble plus raisonnable (avec toute la latitude latine qu'il faut donner à ce mot) mais probablement est-ce dû à l'absence totale de taxis, cette corporation étant en grève pour protéger le quorum en cours, les autorités voulant - les inconscientes - comme à Paris, libéraliser ce métier en augmentant sensiblement le nombre de licenciés. Départ ce jour pour les Marches, visiter la propriété du sieur Aldo Maria Brachetti-Peretti, un industriel qui, comme quelques autres, a souhaité développer un domaine viticole, toujours dans cet esprit de revenir à la terre, ce besoin universel de racines qui caractérise tant de propriétés nouvelles en France et en Italie.