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Ana Popović & Band au Montmartre à Ixelles, le 4 février 2012

Publié le 04 février 2012 par Concerts-Review

Didier, patron du Montmartre, fin décembre:"Nous ne recommencerons les concerts que début mars, sauf ....miracle, avec au programme Fried Bourbon!"
Quelques aménagements pour améliorer votre confort s'imposent.

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Fin janvier, une opportunité impossible à refuser: un concert exclusif d'Ana Popović , la bombe de Belgrade.
En moins de deux, toute la communauté blues de notre radieux pays est au courant et le concert affiche sold-out avant l'impression des flyers!
Solution: dédoubler l'événement avec l'accord de la belle Ana: un gig à 18h, un second à 22h.
Dans les deux cas, salle pleine à craquer!
Avec fotoman Luc, sa madame et ses gardes du corps, on opte pour le concert nocturne.

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22:15, clameurs, le band se fraye un passage vers la scène: aux drums, le Marseillais Stéphane Avellaneda, batteur officiel de Miss Popović depuis 2009- claviers, Michele Papadia, Puglia, au background jazzy, ce fabuleux gaillard a travaillé avec Peter Green, Patti Austin, Brian Auger, Rudi Rotta e.a. - à la basse et poses rock'n roll, uit Holland, Ronald Jonker, qui quittera Ana en mars, après six ans de bons et loyaux services!
Ces killers sont suivis de près par la blonde guitariste/vocaliste, plus sexy qu'une Heineken, malgré des formes arrondies présageant d' un heureux événement!
Avec son dernier ' Unconditional', Ana cumule les awards: Contemporary Blues Album - Blues Female Artist et le DVD live 'An evening at Trasimeno Lake ' est voté Best Blues DVD.
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Un instrumental funky , volume sonore abasourdissant, sert d'intro.
La Jimi Hendrix au féminin, souveraine, hante la slide, Michele et Stéphane se concentrent sur leur sujet, pendant que
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Roni fait son cinéma, Didier l'a sûrement emmené dîner chez les Viets , le Kaaskop aura exagéré sur l'usage de satay.
Un premier duel wah wah/ piano comme hors-d'oeuvre.
Marielle filme, dépose sa caméra pour applaudir, Marseille a déjà amorcé ' Work Song' emprunté à Nat Adderley, un méchant shuffle à l'orgue bien rond et à la Fender agressive.
Non, Marielle, ne te débarrasse pas de ton jouet, ils embrayent sur 'Business as usual' un blues signé Popovic, qui nous sort le grand jeu!
Ils ne prennent pas encore le temps de souffler, en pleine poire on ramasse le Chicago blues poisseux de Snooky Pryor 'How'd you learn to shake it like that?', que la Yugoslavian-born cat a enregistré sur ' Still making history'!
Comment tu fais pour te déhancher ainsi: my daddy was a preacher / Oh, but my mama was an alley cat ...
Brussels, next one is about doing everything that is not allowed in one single day: 'Count me in', a high-energy blues-rock tune, auquel succède une nouvelle rafale aux relents funk ' Your love ain't real', t'approche pas, mec, je peux lire le désir dans tes yeux but, your love ain't real... elle canarde gaiement, le pôv gars a intérêt à se tenir à carreau!
Premier blanc, changement de gratte, the titlesong: ' Unconditional' .
Timbre voluptueux, slide onctueuse, piano bien pute, un des highlights du set!

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'Summer rain', Place de la Petite Suisse le mercure est descendu à moins quinze, dans l'arrière-salle du troquet, c'est l'été.
Une Southern rock ballad collante, là où t'attendais un sax huileux , t'as eu une Fender lascive!
Super morceau!
Here's something for older ladies, j'sais pas pourquoi elle fixe Luc: 'Wrong woman'!
Tu dis, Rudy?
Ron en fait des tonnes, normal, il a suivi des cours chez Zean-Marie Pfaff!

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Time for a medley, three blues ladies: Big Mama Thornton ' You don't move me' - Koko Taylor ' Voodoo Woman' et Sugar Pie DeSanto 'Soulful Dress', une trilogie infernale, la Stratocaster crache des étincelles, les copains cognent ou tricotent comme des bêtes, le Montmartre bave!
La locomotive tourne à plein régime: ' Long way home'.
Ronald, menneke, ça fait une heure que tu joues à la rockstar en solo, on se fait un petit flipper à nous deux?
Une joute dantesque!
Let's go back to the roots, Buddy Guy, avec lequel j'eus le bonheur de jouer aux States, B B King était dans le public, le slowblues qui tue 'One room country shack'.
Un morceau magique, suivi de l'instrumental hommage à Stevie Ray Vaughan:' Navajo Moon' , d'un lyrisme latino jazz inégalable.
Ahurissant: Rhoda Scott meets Peter Green!
On revient au funk pour la dernière, 'Hold on', permettant la mise en valeur des mousquetaires.
Il est minuit, docteur, on emballe!
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Et le dessert?
Le soulful' Reset Rewind', au goût Clapton époque Delaney & Bonnie.
Luc, puisque t'es accompagné, on change les habitudes, c'est moi qui vais embrasser la chanteuse.
Il a pas dit "smeerlap", mais il l'a pensé!
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Photos: LUK STIENS


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