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Rhapsodie cubaine, Eduardo Manet

Par Vicim

J'ai eu envie de relire un roman que j'avais lu lorsque j'étais au lycée.... Ca ne nous rajeunit pas hein ? J'avais rencontré l'auteur et j'avais même eu la chance de déjeuner à plusieurs reprises avec lui. C'est un très beau souvenir. Imaginez : une 1ère L qui rencontre et mange avec un auteur ! Le bonheur. Quand, en plus, l'auteur est simple et aime partager, c'est encore mieux. Allez trêve de discours, voici le roman ! En ouvrant mon livre dédicacé, j'ai retrouvé une lettre qu'Eduardo Manet m'avait envoyée. Nous avions correspondu un peu et je ne m'en souvenais pas ...

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Quid ?

En 1960, l'homme d'affaires Edelmiro Sargats quitte Cuba, où la révolution triomphante lui fait redouter le pire. Il s'installe en Floride avec sa femme, sa fille et son fils. C'est ce dernier, Julian, qui va devenir le personnage clé d'une chronique de l'exil étendue jusqu'à nos jours. Pris entre nostalgie et résignation, tenté d'oublier le passé, Julian poursuit des études, choisit l'intégration américaine, cultive un scepticisme mêlé de regrets. L'amour d'une autre exilée, Emma, devenue, elle, une pasionaria anticastriste, lui infligera la blessure d'une foi qui le fascine et qu'il ne veut ou ne peut partager.
Autour d'un destin et d'un amour faussés par l'Histoire, Eduardo Manet brosse le tableau de cette émigration cubaine, dans le quartier dit de la Petite Havane, à Miami. Un tableau contrasté, baroque, tour à tour tragique et dérisoire, sans illusions, où se côtoient naïfs et profiteurs, têtes brûlées et agents doubles, tireurs de ficelles et guerilleros d'opérette... Une saga du déracinement qui a valu à Eduardo Manet le prix Interallié 1996.

Mon bavardage...

Il m'est difficile de parler de ce roman qui est pour moi un souvenir littéraire très fort. Mais quelle est la part d'influence de la rencontre avec l'auteur ? Difficile de savoir !

Ce roman est une véritable ode à la Havane. J'ai aimé découvrir ce pays que je ne connais pas. On sent, avec l'écriture d'Eduardo Manet, l'amour pour son pays natal. Un amour fou !

Eduardo Manet écrit en français, langue qui n'est pas sa langue maternelle. Il a un style bien particulier mêlant descriptions ensoleillées et ironie. Il peint l'histoire (tantôt tragique, tantôt comique) de son pays.

L'auteur propose une vraie réflexion sur l'exil, le rêve américain.

Je ne peux donc que vous conseiller cette lecture !


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