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Moonraker

Publié le 23 mars 2012 par Olivier Walmacq

Affiche de 'Moonraker'

L'histoire: James Bond compte bien empêcher la mégalomanie de Hugo Drax, milliardaire voulant faire vivre l'humanité dans l'espace après l'avoir anéantie sur la Terre...

La critique d'Alice In Oliver:

Avec Moonraker, réalisé par Lewis Gilbert en 1979, les aventures de James Bond prennent une nouvelle dimension puisque l'agent 007 est amené à poursuivre Hugo Drax, un personnage psychopathe et mégalomane.
Au niveau des acteurs, Moonraker réunit Roger Moore, Michael Lonsdale, Lois Chiles, Richard Kiel, Corinne Cléry, Bernard Lee, Geoffrey Keen, Desmond Llewelyn et Lois Maxwell. A noter également les courtes apparitions de Jean-Pierre Castaldi et de Georges Beller parmi le casting.

Michael Lonsdale dans Moonraker

Doté d'un très gros budget, Moonraker cherche clairement à se détacher de l'esprit de la série et se révèle très éloigné du roman original de Ian Fleming.
Vous pouvez donc oublier tout suspense et l'ambiance d'espionnage qui faisaient le charme des films avec Sean Connery.
Indéniablement, Moonraker se situe dans la tonalité de son époque, marqué par la Guerre des Etoiles, les Etats-Unis et la Russie se disputant la conquête spatiale.

Certes, Moonraker est suffisamment rythmé pour que l'on ne s'ennuie jamais. C'est justement bien là le problème, tant les séquences d'action frisent le ridicule, l'humour lourdingue étant largement au rendez-vous dans ce nanar des familles.
Preuve en est avec le personnage de Requin (Richard Keel) qui vient presque piquer la vedette à James Bond.
Indéniablement, Moonraker tourne les codes de la saga en autodérision.

Moonraker

Si le spectacle est au rendez-vous, on n'en dira pas autant du scénario, franchement stupide. Comme je l'ai déjà souligné, James Bond (Roger Moore) se retrouve confronté à Hugo Drax, un milliardaire qui s'est mis en tête de conquérir le monde via un plan diaboliquement idiot.
Certes, James Bond multiplie les conquêtes et les morceaux de bravoure.

Pourtant, sur la forme, le film ne ressemble plus tout à un James Bond, mais plutôt à un épisode de la Guerre des Etoiles.
Lewis Gilbert propose carrément une bataille se déroulant dans l'espace. Sans compter un humour qui passe totalement à côté de la plaque.
On en revient donc au personnage de Requin, qui s'entiche d'une blondinette binoclarde qui ne sert à peu près à rien.

Lois Chiles, Richard Kiel et Roger Moore dans Moonraker

Visiblement, au niveau de la mise en scène, Lewis Gilbert est aussi mégalomane que son bad guy de service, servi par un Michael Lonsdale peu concerné par son personnage. Même chose pour les autres acteurs en présence.
En même temps, Roger Moore et consorts sont desservis par un film brouillon, qui part dans tous les sens. Vous l'avez donc compris: Moonraker est sans aucun doute le ou l'un des plus mauvais épisodes de la série.
S'il te plaît Sean Connery, reviens !

Note: 03/20
Note nanardeuse: 15/20


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