Magazine Culture

N°5 – World Wide Web

Publié le 23 mars 2012 par Wtfru @romain_wtfru

N°5 – World Wide Web

Imaginez-vous un instant une soirée mémorable avec tous vos amis virtuels. Prenez votre réseau social préféré et organisez la logistique de manière à ce que personne ne meurs de soif. Maintenant, take it to the next level, et pensez à un festival avec tous les usagés d’Internet. On vous laisse le temps de préparer car votre guestlist sera interminable. D’ici à 2016 nous serons trois milliard d’utilisateurs à se partager la toile.

D’ailleurs, selon une étude menée durant les trois dernières années par le Boston Consulting Group, la communauté internet, mesurée à l’échelle des puissances économiques mondiales occuperait la cinquième place du classement derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l’Inde. Dans quatre ans, il y aura 3 milliards d’internautes dans le monde, contre 1,9 milliard en 2010, et l’économie internet devrait représenter 4.200 milliards de dollars dans les pays du G20, contre 2.300 milliards de dollars en 2010, prédit BCG dans son rapport. Les réseaux sociaux génèrent de très importantes interactions entre les internautes. Cet outil tentaculaire nous offre une relation cybernétique sans comparaison avec aucune limite ni d’espace, ni de temps.

N°5 – World Wide Web
La manière dont se développe cette communauté est encore très floue pour ceux qui étudient le phénomène. C’est une nébuleuse dont il est très difficile d’en cerner les contours et pour lesquels aucun contrôle, ou presque, n’est possible. Outil de liberté et de répression à la fois, nous avons à faire pour la première fois de notre histoire à un rassemblement de populations qui communique, échange, partage mais ne se voit pas.

D’ailleurs, on laisse tous notre trace sur cette toile, qu’on le veuille ou non. L’adresse IP de notre connexion, sorte d’ADN d’ordinateur nous suit à la trace. Reporters Sans Frontière apprend volontiers à ceux qui le veulent à laisser patte blanche derrière eux histoire de ne pas se faire repérer. C’est certainement très utile pour les jeunes activistes syriens qui se positionnent en tant que relai de l’information sur le terrain ; ou cela évite encore les répressions contre le journaliste qui tente tant bien que mal de faire son métier. Mais c’est moins evident pour l’apprenti Jihadiste qui surf sur les sites dédiés au sujet et qu’on n’aurait pas trouvé si rapidement après son forfait commis.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Wtfru 11406 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine