Magazine Cinéma

Leprechaun

Publié le 15 avril 2012 par Olivier Walmacq

Leprechaun_poster

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1993
durée: 1h30

l'histoire: Dan O'Grady revient aux Etats-Unis après avoir volé en Irlande l'or de la tribu des Leprechauns, des petits elfes teigneux. Mais l'un d'entre eux a embarqué avec lui.

la critique d'Alice In Oliver:

L'air de rien, Leprechaun, réalisé par Mark Jones en 1993, constitue le premier volet d'une longue saga en six épisodes.
Certes, cette série B sans envergure, qui s'apparente davantage à un petit nanar horrifique, rencontrera l'indifférence générale dans les salles.
Toutefois, ce premier chapitre fera le bonheur du marché vidéo, justifiant la réalisation de nouveaux opus dans la foulée.

Le film réunit quelques visages bien connus du petit écran: Warwick Davis, un acteur que l'on avait pu découvrir dans Willow, Jennifer Aniston, dont c'est le premier rôle au cinéma et future star de la série Friends, Ken Olandt et Mark Olton.
A noter que la version française ne parle pas de Leprechaun mais utilise le mot farfadet pour désigner une étrange créature, avare et prête à tout pour récupérer son magot.

leprechaun

C'est d'ailleurs le scénario du film, extrêmement simpliste. En même temps, Leprechaun obéit aux règles inhérentes du slasher.
Toutefois, c'est un ignoble farfadet très laid (Warwick Davis) et rigolard qui vient concurrencer Jason Voorhees et Freddy Krueger.
Certes, ce nouveau boogeyman ne paie pas de mine mais sème la terreur dans une petite communauté des Etats-Unis.

L'intérêt du film ne repose alors que sur les facéties et les étranges pouvoirs du petit gnome de service. Concernant les acteurs, pas grand chose à retenir !
Encore une fois, les protagonistes en présence sont peu intéressants et franchement idiots: une jeune femme un peu cruche (donc, Jennifer Aniston), un gosse, un adulte un peu simplet et un bellâtre font partie du menu fretin.

leprechauninthehood

Pourtant, malgré ses nombreux défauts (une réalisation plate et approximative, des séquences horrifiques peu effrayantes et des acteurs en mode cabotinage), ce premier Leprechaun reste le meilleur épisode de la saga.
Cependant, l'humour bon enfant et un brin lourdingue pourra éventuellement convaincre les fans irréductibles du genre slasher.
Que dire de plus ?

Note: 04.5/20
Note nanardeuse: 14/20

 
Leprechaun (1993)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines