Après avoir passé ces dernières années dans l’ombre de ses ré-issues telles que l’album Home Town Chicago fin 2011, ou encore plus récemment l’EP Flashback / Anger sur P&D, Boo Williams signe enfin son véritable retour depuis 2006 avec un nouvel EP sur le label hollandais Rush Hour.
Alors Rush Hour + Boo Williams, l’équation semble plus qu’alléchante lorsque l’on se rappelle leur dernier bébé en date, l’EP « Résidual » avec ce fameux « Mortal Trance » qui aura hanté plus d’un dancefloor en 2010, surfant ainsi sur la houle de cette vague Retro-House (qui allée ensuite nous frapper de plein fouet) puisque les tracks présente sur l’EP daté déjà de la fin des années 90.
Alors qu’en est-il deux ans plus tard ? Et surtout où en est la prod de Boo, la légende ? Et bien disons que la première écoute ne trompe pas. Boo nous offre ici deux petites pépites pour dynamiter le dancefloor. Avec Moving Rivers on reste dans la pure tradition dancefloor East USA, à savoir un son puissant et progressif qui saura trouver son chemin dans les sets inspirés pour la tête et le corps, impossible ici de rester immobile, ça break, ça tape, et on voit aisément cette track être balancée en plein milieu d’un set Tech House, ou alors à l’opposé lors d’un set dub techno. D’un autre côté Peaking Point nous attire quant à elle dans une autre veine pour un trip pleinement mental, voir mystique. Les pianos effleurent cette vocale qui vous attire telle la voie de sirènes bienveillantes vers le centre de la terre, avant que BAAAM, vous n’atteignez les cités d’or. Magique, je n’ai qu’une hâte, l’entendre être jouer à 4 du mat !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble