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La trahison de Bayrou : « Un rendez-vous manqué, dommage pour Ségolène ! »

Publié le 05 mai 2012 par Raoul Sabas

    

   La trahison de Bayrou : « Un rendez-vous manqué, dommage pour Ségolène ! »

Sans récrire l’Histoire, les résultats de l’élection présidentielle 2007, où son flirt inachevé avec Ségolène Royal, en clair sa « trahison » déjà envisagée, n’a pas pu se concrétiser dans les urnes par la victoire de Ségolène, attestent que la même décision prise aujourd’hui par François Bayrou en faveur de François Hollande, aurait abouti à l’élection de l’ex-candidate socialiste, sans même recourir aux voix du Front national.

Les chiffres montrent, en effet, que Nicolas Sarkozy, avec ses quelques 18,98 millions de suffrages au second tour, soit 53,06% des suffrages exprimés, aurait été devancé par une Ségolène Royal additionnant à son score personnel du premier tour, soit 9,5 millions de votes en sa faveur, les suffrages quasi acquis des candidats d’extrême gauche, Olivier Besancenot, 1.498.000 votes obtenus, Marie-George Buffet, 707.000, Arlette Laguiller, 487.000, José Bové, 483.000, sans oublier Dominique Voynet et ses 576.000 suffrages personnels, au total 13.253.000 voix. Avec les 6.820.000 suffrages obtenus par François Bayrou, Ségolène Royal arrivait à 20.073.000 voix, c’est-à-dire bien loin devant Nicolas Sarkozy et ses 18, 98 millions de votes en sa faveur.

Or la trahison du camp de droite, aujourd’hui, aboutit mathématiquement à l’élection de François Hollande, puisque Nicolas Sarkozy, avec ses 9.753.000 suffrages du premier tour, pâtira de l’ « incohérence » du camp de droite, qu’elle soit exprimée clairement par François Bayrou, ou non par Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan.

En effet, le total des voix de gauche, toutes tendances confondues, s’élève au premier tour 2012 à environ 15.697.000 suffrages exprimés, alors que le total de l’addition des voix de Sarkozy, Le Pen, Bayrou et Dupont-Aignan donne, environ, 20.092.000 suffrages à la droite. Vous avez dit « pays de merde » ? ! OUI, je persiste et je signe, comme le montrera sûrement le quinquennat à venir ! Bon vent, la France, néanmoins ! ! !


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