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Philarmonics

Publié le 20 mai 2012 par Polyphrene

Guess who died,Last nightIn grey stockings, In all mightIt was no lossThe only God of mine
He fell down, Just to drownIn a sea Of delightTo tameChampagneAnd creatures of the night[]
PhilarmonicsL’amour n’a pas sa place dans un décor de paillettes et de strass ; il se dissout dans le champagne, et se disperse avec les rires de la nuit.
Il est mort de ses propres excès, ce dieu et tyran, séducteur et pervers, riche et lâche, jouisseur et hypocrite, beau parleur et cynique, le seigneur et maître. Ses serfs sont maintenant libres et s’étonnent d’avoir été subjugués par une illusion, regrettant d’avoir obéi à des ordres iniques, d’avoir conféré du pouvoir à une outre pleine de vent, d’avoir élevé leur idole pour se hisser à ses pieds.
Ces faire-valoir, ces mercenaires, ces métayers qui croyaient n’exister que par leur maître comprennent enfin que ce sont les esclaves qui font le maître. La liberté qu’ils découvrent leur confère la responsabilité : les victoires, les conquêtes, les crimes et les erreurs sont désormais les leurs.
« Nous sommes libres », pensent-ils, et cela les remplit de bonheur et d’effroi.
Mais pourquoi Agnes Obelchante-t-elle ainsi la chute de « son seul dieu » sous le titre de « Philharmoniques » ?Est-ce la mort du « grand chef d’orchestre » qu’elle célèbre ainsi ?
Philarmoniques
Qui donc est mortHier au SoirEn bas gris etPleine gloireC’est pas une perteC’est mon seul Dieu à moi
Il est tombéPour se noyerDans une merDe luxureEt gagnerChampagne etNocturnes créatures
Tandis que lesFlots l’emportaientEn remplissantSes poumonsMoi, j’aiChangéSon or contre fleurs et riz
Verbe enflamméIl employaitPions et fermiers comme moiPour se repaîtreDe ses conquêtesNous sommes enfin libres
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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